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Re: Anecdotes historiques
18e siècle à Paris
Beaucoup de parisiens se baignent dans la Seine mais peu savent nager et les noyades sont fréquentes.
L’ouvrage fondateur de la réanimation "Dissertation sur l’incertitude des signes de la mort", publié en 1742 par 2 médecins, préconise de multiples techniques pour réanimer un mort : le recouvrir de fumier, le coucher entre deux autres personnes nues ou uriner dans sa bouche.
Mais dans les faits, si des postes de garde sont mis en place pour porter secours, les techniques de réanimation sont plus simples: le bouche à bouche ou des frictions à l’eau-de-vie.
Jusqu'à ce qu'une technique nouvelle fasse parler d'elle: la "fumigation de tabac par le fondement", autrement dit, l’injection de fumée dans les intestins par l’anus. Un soufflet ou un tuyau de pipe dans lequel le fumeur recrache la fumée chaude chargée en nicotine aurait l’effet d’un défibrillateur sur les intestins du noyé.
L’autorité scientifique s’empare de la question et des traités à portée internationale apparaissent. Dès 1760, toutes les grandes villes européennes ont alors près de leurs cours d’eau des "boites fumigatoires" qui font la fierté de la population.
Mais cette technique qui semble nouvelle était décrite bien avant le 18e siècle, dans les romans de Rabelais par exemple.
Beaucoup de parisiens se baignent dans la Seine mais peu savent nager et les noyades sont fréquentes.
L’ouvrage fondateur de la réanimation "Dissertation sur l’incertitude des signes de la mort", publié en 1742 par 2 médecins, préconise de multiples techniques pour réanimer un mort : le recouvrir de fumier, le coucher entre deux autres personnes nues ou uriner dans sa bouche.
Mais dans les faits, si des postes de garde sont mis en place pour porter secours, les techniques de réanimation sont plus simples: le bouche à bouche ou des frictions à l’eau-de-vie.
Jusqu'à ce qu'une technique nouvelle fasse parler d'elle: la "fumigation de tabac par le fondement", autrement dit, l’injection de fumée dans les intestins par l’anus. Un soufflet ou un tuyau de pipe dans lequel le fumeur recrache la fumée chaude chargée en nicotine aurait l’effet d’un défibrillateur sur les intestins du noyé.
L’autorité scientifique s’empare de la question et des traités à portée internationale apparaissent. Dès 1760, toutes les grandes villes européennes ont alors près de leurs cours d’eau des "boites fumigatoires" qui font la fierté de la population.
Mais cette technique qui semble nouvelle était décrite bien avant le 18e siècle, dans les romans de Rabelais par exemple.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Il y a quand même des choses bizarres, voire horribles pour l'île des Galapagos.
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Et ça réanimait vraiment cette fumigation anale ?
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Certainement que oui, car ça était adopté par d'autres pays, mais je pense que comme le bouche à bouche ça ne réussissait pas toujours.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Guerre de 1870 Paris
Le Siège de Paris par les Prussiens débute en septembre 1870. Les communications avec l’extérieur sont totalement coupées et la viande vient vite à manquer. Celle de bœuf, de porc ou de mouton est rationnée et bientôt les parisiens doivent se rabattre sur la viande de chats, de chiens, de rats et de chevaux.
La population la plus aisée de la Capitale se tourne elle vers les animaux dits "exotiques" du Jardin des Plantes ou d’Acclimatation: ânes, chameaux, kangourous, antilopes…
Certains animaux sont épargnés: les singes, trop proches de l'homme, les lions et les tigres, trop dangereux, et les hippopotames trop chers.
Les deux éléphants, Castor et Pollux, n’ont pas cette chance et sont abattus fin décembre pour être vendus dans les boucheries et servis dans les grands restaurants.
Le Siège de Paris par les Prussiens débute en septembre 1870. Les communications avec l’extérieur sont totalement coupées et la viande vient vite à manquer. Celle de bœuf, de porc ou de mouton est rationnée et bientôt les parisiens doivent se rabattre sur la viande de chats, de chiens, de rats et de chevaux.
La population la plus aisée de la Capitale se tourne elle vers les animaux dits "exotiques" du Jardin des Plantes ou d’Acclimatation: ânes, chameaux, kangourous, antilopes…
Certains animaux sont épargnés: les singes, trop proches de l'homme, les lions et les tigres, trop dangereux, et les hippopotames trop chers.
Les deux éléphants, Castor et Pollux, n’ont pas cette chance et sont abattus fin décembre pour être vendus dans les boucheries et servis dans les grands restaurants.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
moi aussi, mais à la guerre comme à la guerre comme on dit!
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Paul Grappe
1915 la guerre fait rage. Paul Grappe (102e RI) est blessé. Accusé de mutilation volontaire, il est menacé d'être renvoyé au front sur les lignes les plus meurtrières. Il choisit alors de déserter et est immédiatement condamné à mort par contumace.
Pour échapper au peloton d'exécution, et avec l'aide de son épouse, il se travestit en femme. Il est d'abord cousette dans un atelier de bretelles, puis se jette dans une vie dissolue. Il devient alors "Suzanne Langdard la garçonne”. Pendant 10 ans, il fréquente les boîtes de nuit et mène une vie sexuelle débridée. Louise, sa femme, qui travaille pour faire subsister le foyer, accepte de prendre un amant à sa demande, puis d'héberger sa maîtresse au domicile conjugal.
En 1925, profitant de la loi d'amnistie, il révèle enfin sa véritable identité et demande à être rayé des contrôles de désertion et à recouvrer tous ses droits. Son histoire fait rapidement le tour des rédactions, provoquant chez certains colère et indignation.
La polémique finit par s'estomper mais le 22 juillet 1928, Louise tire deux coups de revolver sur son époux devenu violent et alcoolique depuis qu'il est "redevenu" un homme. Alors qu'elle est détenue, son fils meurt à l'hôpital.
Louise Grappe est acquittée après une brève délibération. Remariée, elle meurt en 1981 à près de 90 ans.
Le cinéaste André Téchiné fera un film de l'affaire: "Nos années folles" en 2017.
1915 la guerre fait rage. Paul Grappe (102e RI) est blessé. Accusé de mutilation volontaire, il est menacé d'être renvoyé au front sur les lignes les plus meurtrières. Il choisit alors de déserter et est immédiatement condamné à mort par contumace.
Pour échapper au peloton d'exécution, et avec l'aide de son épouse, il se travestit en femme. Il est d'abord cousette dans un atelier de bretelles, puis se jette dans une vie dissolue. Il devient alors "Suzanne Langdard la garçonne”. Pendant 10 ans, il fréquente les boîtes de nuit et mène une vie sexuelle débridée. Louise, sa femme, qui travaille pour faire subsister le foyer, accepte de prendre un amant à sa demande, puis d'héberger sa maîtresse au domicile conjugal.
En 1925, profitant de la loi d'amnistie, il révèle enfin sa véritable identité et demande à être rayé des contrôles de désertion et à recouvrer tous ses droits. Son histoire fait rapidement le tour des rédactions, provoquant chez certains colère et indignation.
La polémique finit par s'estomper mais le 22 juillet 1928, Louise tire deux coups de revolver sur son époux devenu violent et alcoolique depuis qu'il est "redevenu" un homme. Alors qu'elle est détenue, son fils meurt à l'hôpital.
Louise Grappe est acquittée après une brève délibération. Remariée, elle meurt en 1981 à près de 90 ans.
Le cinéaste André Téchiné fera un film de l'affaire: "Nos années folles" en 2017.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
1873 Paris.
Le spiritisme est à l'époque un véritable phénomène de société.
Édouard Buguet, photographe, entend parler des photographies spirites américaines sur lesquelles on distingue le fantôme de personnes disparues. Il y voit une occasion de se faire de l'argent et s’autoproclame alors médium. Il suffit, selon lui, pour ses clients de penser très fort à leur proche disparu pour que celui-ci apparaisse sur l'image.
Tout en continuant à faire de la photographie classique à Montmartre, il réalise, à côté, une cinquantaine de portraits spirites par mois. La Revue Spirite écrit de nombreux articles sur lui. Mais très vite, la fraude est soupçonnée et à partir de 1874, il est surveillé.
En avril 1875, un agent de la préfecture, Guillaume Lombard, se présente anonymement chez lui pour lui demander une photographie spirite....et la supercherie est démasquée.
Buguet plaçait dans son appareil une plaque déjà impressionnée d'un sujet, d'une poupée ou insuffisamment exposé. Arrêté, il passe rapidement aux aveux.
Buguet et le rédacteur en chef de la Revue spirite Pierre-Gaëtan Leymarie, sont jugés pour escroquerie en juillet 1875. Le procès fait grand bruit. Mais peu de plaintes sont déposées: la plupart des personnes photographiées affirment reconnaître les fantômes, d'autres ont peur de voir leur nom rendu public ou refusent d'admettre s'être fait escroquer. Verdict: un an de prison ferme et 500 francs d’amende pour les deux accusés.
Par la suite, Buguet va continuer à faire des clichés spirites mais sous forme de canulars avérés et se déclarer "photographe anti-spirite".
Le spiritisme est à l'époque un véritable phénomène de société.
Édouard Buguet, photographe, entend parler des photographies spirites américaines sur lesquelles on distingue le fantôme de personnes disparues. Il y voit une occasion de se faire de l'argent et s’autoproclame alors médium. Il suffit, selon lui, pour ses clients de penser très fort à leur proche disparu pour que celui-ci apparaisse sur l'image.
Tout en continuant à faire de la photographie classique à Montmartre, il réalise, à côté, une cinquantaine de portraits spirites par mois. La Revue Spirite écrit de nombreux articles sur lui. Mais très vite, la fraude est soupçonnée et à partir de 1874, il est surveillé.
En avril 1875, un agent de la préfecture, Guillaume Lombard, se présente anonymement chez lui pour lui demander une photographie spirite....et la supercherie est démasquée.
Buguet plaçait dans son appareil une plaque déjà impressionnée d'un sujet, d'une poupée ou insuffisamment exposé. Arrêté, il passe rapidement aux aveux.
Buguet et le rédacteur en chef de la Revue spirite Pierre-Gaëtan Leymarie, sont jugés pour escroquerie en juillet 1875. Le procès fait grand bruit. Mais peu de plaintes sont déposées: la plupart des personnes photographiées affirment reconnaître les fantômes, d'autres ont peur de voir leur nom rendu public ou refusent d'admettre s'être fait escroquer. Verdict: un an de prison ferme et 500 francs d’amende pour les deux accusés.
Par la suite, Buguet va continuer à faire des clichés spirites mais sous forme de canulars avérés et se déclarer "photographe anti-spirite".
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Lancé en 1906, "l’Empress of Ireland", un paquebot transatlantique, assure des liaisons régulières entre la capitale du Québec et Liverpool.
Avant chaque départ, des exercices de mise à l’eau des chaloupes, de fermetures des portes étanches et de lutte contre l’incendie sont faits. Après le naufrage du Titanic deux ans plus tôt, on a augmenté le nombre des canots de sauvetage de 16 à 42.
Cette nuit du 29 mai 1914, à travers les brumes denses du fleuve Saint-Laurent, le paquebot avance avec à son bord 1477 passagers et membres d’équipage. Le charbonnier norvégien "Storstad" navigue lui aussi sur le fleuve mais en direction opposée.
Vers 1 h 55 du matin, c’est la collision. La proue du navire norvégien s’enfonce dans le flanc de l’Empress. Par une large échancrure l’eau commence à s’infiltrer abondamment, renversant le navire. En moins de 14 minutes, il sombre, entraînant la mort de 1012 personnes.
La rapidité du naufrage a empêché la fermeture de la plupart des portes étanches. Le bateau s'étant couché sur le côté, seulement quelques canots de sauvetage ont pu être utilisés. Et la température de l'eau de 0 à 4 °C n'a rien arrangé.
Cette catastrophe est un peu tombée dans l’oubli car l’Europe est entrée en guerre deux mois plus tard. Il a fallu attendre 1964 avant que l’épave ne soit retrouvée.
Malgré plusieurs enquêtes, il est difficile encore aujourd'hui d'attribuer clairement la responsabilité du naufrage à l'un ou l'autre des équipages.
Le paquebot est classée bien historique et archéologique et est protégé par la loi sur les biens culturels du Québec depuis le 21 avril 1999.
Avant chaque départ, des exercices de mise à l’eau des chaloupes, de fermetures des portes étanches et de lutte contre l’incendie sont faits. Après le naufrage du Titanic deux ans plus tôt, on a augmenté le nombre des canots de sauvetage de 16 à 42.
Cette nuit du 29 mai 1914, à travers les brumes denses du fleuve Saint-Laurent, le paquebot avance avec à son bord 1477 passagers et membres d’équipage. Le charbonnier norvégien "Storstad" navigue lui aussi sur le fleuve mais en direction opposée.
Vers 1 h 55 du matin, c’est la collision. La proue du navire norvégien s’enfonce dans le flanc de l’Empress. Par une large échancrure l’eau commence à s’infiltrer abondamment, renversant le navire. En moins de 14 minutes, il sombre, entraînant la mort de 1012 personnes.
La rapidité du naufrage a empêché la fermeture de la plupart des portes étanches. Le bateau s'étant couché sur le côté, seulement quelques canots de sauvetage ont pu être utilisés. Et la température de l'eau de 0 à 4 °C n'a rien arrangé.
Cette catastrophe est un peu tombée dans l’oubli car l’Europe est entrée en guerre deux mois plus tard. Il a fallu attendre 1964 avant que l’épave ne soit retrouvée.
Malgré plusieurs enquêtes, il est difficile encore aujourd'hui d'attribuer clairement la responsabilité du naufrage à l'un ou l'autre des équipages.
Le paquebot est classée bien historique et archéologique et est protégé par la loi sur les biens culturels du Québec depuis le 21 avril 1999.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Passionnantes autant que tragiques la plupart de ces anecdotes. J'ignorais aussi celle du paquebot au Canada.
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Le titanic c'est 1912 si ma mémoire est bonne, soit disant aussi insubmersible
CopernicAdministrateur
Re: Anecdotes historiques
Elisabeth-Rachel Félix est née en 1821. Ses parents sont colporteurs ambulants et dès qu’elle est en âge de se produire, elle danse, chante ou récite des poèmes dans les rues pour ramener quelques pièces.
Remarquée pour ses talents, elle est envoyée au Conservatoire. Elle y apprend le chant, la musique, mais surtout le théâtre.
A 16 ans, elle fait ses débuts sur les planches. Son ascension est fulgurante, on s’arrache ses faveurs et sa présence. Elle se produit dans tous les pays. Les plus grands artistes veulent faire son portrait. Elle devient "Mademoiselle Rachel", l’une des plus grandes tragédiennes du 19e siècle.
En 1855, elle monte sur les planches aux États-Unis. Mais c'est un échec, les Américains restent insensibles à la tragédie classique. Épuisée par ses voyages, rongée par la maladie, en 1857 elle rentre à Paris.
Lorsqu'elle meurt en 1858, comme le veut la coutume de l'époque, à la demande de sa sœur aînée Sarah elle est photographiée sur son lit de mort.
Réservées normalement à un usage privé, les photos sont pourtant mises en circulation et inspirent l'artiste Frédérique O’Connell qui en fait un dessin au fusain. L’œuvre est publiée dans un journal sans que la famille n’ait été consultée.
Sarah et son père intentent alors un procès pour violation du droit à l’image et obtiennent que photos et dessin soient retirés de la circulation. Mais le jugement a surtout pour effet d’accroître la popularité de l’œuvre de l'artiste.
La décision du Tribunal marquera le commencement du débat sur le droit à l’image en France.
Remarquée pour ses talents, elle est envoyée au Conservatoire. Elle y apprend le chant, la musique, mais surtout le théâtre.
A 16 ans, elle fait ses débuts sur les planches. Son ascension est fulgurante, on s’arrache ses faveurs et sa présence. Elle se produit dans tous les pays. Les plus grands artistes veulent faire son portrait. Elle devient "Mademoiselle Rachel", l’une des plus grandes tragédiennes du 19e siècle.
En 1855, elle monte sur les planches aux États-Unis. Mais c'est un échec, les Américains restent insensibles à la tragédie classique. Épuisée par ses voyages, rongée par la maladie, en 1857 elle rentre à Paris.
Lorsqu'elle meurt en 1858, comme le veut la coutume de l'époque, à la demande de sa sœur aînée Sarah elle est photographiée sur son lit de mort.
Réservées normalement à un usage privé, les photos sont pourtant mises en circulation et inspirent l'artiste Frédérique O’Connell qui en fait un dessin au fusain. L’œuvre est publiée dans un journal sans que la famille n’ait été consultée.
Sarah et son père intentent alors un procès pour violation du droit à l’image et obtiennent que photos et dessin soient retirés de la circulation. Mais le jugement a surtout pour effet d’accroître la popularité de l’œuvre de l'artiste.
La décision du Tribunal marquera le commencement du débat sur le droit à l’image en France.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
La grève des midinettes (1917 Paris)
Les midinettes travaillaient 10h par jour dans les ateliers des maisons de couture parisiennes. On les appellait ainsi, parce que travaillant loin de chez elles et n’étant pas fortunées, elles se contentaient le midi d'un repas rapide: une dinette.
En mai 1917, elles apprennent qu'elles ne travailleront plus le samedi après-midi à cause des restrictions causées par la guerre, et que leur salaire sera amputé d’une demi-journée. C’est le cas en Grande-Bretagne, mais les anglaises, elles, sont payées.
Des milliers de midinettes cessent alors le travail. Et si elles défilent joyeusement dans les rues, acclamées par les passants, elles n’en sont pas moins déterminées. Plus de cent maisons de couture se vident de leurs ouvrières. Les modistes et les fourreuses les rejoignent.
Après 14 jours de grève, on leur accorde une indemnité journalière de 0 fr.75 pour les ouvrières et 0 fr. 50 pour les apprenties.
En attendant le vote du projet de loi, les patrons décident d'en faire bénéficier tout de suite leurs ouvrières. Le 11 juin 1917, la loi, organisant pour les femmes le repos de l’après-midi du samedi dans les industries du vêtement, est votée.
Elle posera les bases du principe d’un jour et demi de repos par semaine, généralisé à tous les travailleurs par la loi sur la journée de 8h votée en 1919.
Les midinettes travaillaient 10h par jour dans les ateliers des maisons de couture parisiennes. On les appellait ainsi, parce que travaillant loin de chez elles et n’étant pas fortunées, elles se contentaient le midi d'un repas rapide: une dinette.
En mai 1917, elles apprennent qu'elles ne travailleront plus le samedi après-midi à cause des restrictions causées par la guerre, et que leur salaire sera amputé d’une demi-journée. C’est le cas en Grande-Bretagne, mais les anglaises, elles, sont payées.
Des milliers de midinettes cessent alors le travail. Et si elles défilent joyeusement dans les rues, acclamées par les passants, elles n’en sont pas moins déterminées. Plus de cent maisons de couture se vident de leurs ouvrières. Les modistes et les fourreuses les rejoignent.
Après 14 jours de grève, on leur accorde une indemnité journalière de 0 fr.75 pour les ouvrières et 0 fr. 50 pour les apprenties.
En attendant le vote du projet de loi, les patrons décident d'en faire bénéficier tout de suite leurs ouvrières. Le 11 juin 1917, la loi, organisant pour les femmes le repos de l’après-midi du samedi dans les industries du vêtement, est votée.
Elle posera les bases du principe d’un jour et demi de repos par semaine, généralisé à tous les travailleurs par la loi sur la journée de 8h votée en 1919.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Le 16 mai 1770, le jeune Louis (16 ans), dauphin de France, épouse Marie-Antoinette d’Autriche (14 ans) à Versailles.
Pour célébrer l'événement, on prévoit des festivités et un feu d'artifice à Paris pour le "bon peuple".
Le 30 mai au soir, 300 000 à 400 000 personnes se tiennent sur la place Louis XV (actuelle Concorde). Une grande foire se tient aussi sur le boulevard qui longe le chantier de la nouvelle église de la Madeleine.
Sur la place, on a monté un "Temple de l’Hymen", une construction de bois, de stuc et de toiles, d’où doit partir le feu d’artifice. Tout se passe bien jusqu'au bouquet final. Une fumée s'élève alors du temple, une fusée défectueuse y a mis le feu.
Les carrosses obstruant les autres sorties, la foule prend la rue Royale pour rejoindre la foire. Mais celle-ci est très encombrée par le chantier de l'église. Arrivent aussi dans l'autre sens des milliers de badauds attirés par l'incendie et bientôt les pompiers.
Des personnes tombent, sont piétinées, impossible d’avancer ou de reculer, c'est la panique. La bousculade fait 132 morts et des centaines de blessés.
Lorsqu'ils apprennent la tragédie, les jeunes époux utilisent leurs deniers personnels pour aider les victimes.
Si on ne trouve pas de responsable officiel, les fêtes et manifestations seront dès lors placées sous l’ordre du Ministre de l’Intérieur.
Pour célébrer l'événement, on prévoit des festivités et un feu d'artifice à Paris pour le "bon peuple".
Le 30 mai au soir, 300 000 à 400 000 personnes se tiennent sur la place Louis XV (actuelle Concorde). Une grande foire se tient aussi sur le boulevard qui longe le chantier de la nouvelle église de la Madeleine.
Sur la place, on a monté un "Temple de l’Hymen", une construction de bois, de stuc et de toiles, d’où doit partir le feu d’artifice. Tout se passe bien jusqu'au bouquet final. Une fumée s'élève alors du temple, une fusée défectueuse y a mis le feu.
Les carrosses obstruant les autres sorties, la foule prend la rue Royale pour rejoindre la foire. Mais celle-ci est très encombrée par le chantier de l'église. Arrivent aussi dans l'autre sens des milliers de badauds attirés par l'incendie et bientôt les pompiers.
Des personnes tombent, sont piétinées, impossible d’avancer ou de reculer, c'est la panique. La bousculade fait 132 morts et des centaines de blessés.
Lorsqu'ils apprennent la tragédie, les jeunes époux utilisent leurs deniers personnels pour aider les victimes.
Si on ne trouve pas de responsable officiel, les fêtes et manifestations seront dès lors placées sous l’ordre du Ministre de l’Intérieur.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Août 1892. Liévin
Une bande de mineurs parcourt les cités ouvrières de la fosse numéro 3 en criant : “À bas les Belges !” Les carreaux de maisons occupées par des Belges sont brisés, des commerces saccagés. Viennent ensuite les agressions physiques. Plusieurs mineurs belges sont roués de coups, d’autres agressés à l’arme blanche.
C'est le début d'une série d’agressions violentes et racistes contre les ouvriers belges de Liévin et Lens.
Une panique s’installe dans les cités minières. De nombreuses familles font leurs valises pour retourner en Belgique par le train ou la route. Ceux qui restent déposent des demandes de naturalisation.
Pourquoi ce mouvement d'hostilité? Depuis la fin des années 1880 la France est touchée par une grande dépression. Les mineurs belges acceptent de travailler à bas prix et pour des horaires plus longs que les français. Ils sont alors accusés de faire baisser les salaires et de jouer le jeu des compagnies houillères.
Selon le consul de Belgique, les incidents auraient été provoqués par des députés et meneurs socialistes qui encourageaient les mineurs français à expulser les Belges.
Plusieurs mineurs français, reconnus à l’origine des agressions, sont arrêtés et condamnés à des peines de un à six mois de prison.
Mais la France et la Belgique cherchent l’apaisement. Le Président Carnot gracie les mineurs français condamnés et l’envoyé extraordinaire du Roi des Belges n’y trouve rien à redire.
Les deux gouvernements tombent d'accord pour ne voir dans ces troubles que des incidents du ressort de la police et des tribunaux, pas de la diplomatie. Le chapitre des violences anti-Belges dans le nord de la France est clos.
Une bande de mineurs parcourt les cités ouvrières de la fosse numéro 3 en criant : “À bas les Belges !” Les carreaux de maisons occupées par des Belges sont brisés, des commerces saccagés. Viennent ensuite les agressions physiques. Plusieurs mineurs belges sont roués de coups, d’autres agressés à l’arme blanche.
C'est le début d'une série d’agressions violentes et racistes contre les ouvriers belges de Liévin et Lens.
Une panique s’installe dans les cités minières. De nombreuses familles font leurs valises pour retourner en Belgique par le train ou la route. Ceux qui restent déposent des demandes de naturalisation.
Pourquoi ce mouvement d'hostilité? Depuis la fin des années 1880 la France est touchée par une grande dépression. Les mineurs belges acceptent de travailler à bas prix et pour des horaires plus longs que les français. Ils sont alors accusés de faire baisser les salaires et de jouer le jeu des compagnies houillères.
Selon le consul de Belgique, les incidents auraient été provoqués par des députés et meneurs socialistes qui encourageaient les mineurs français à expulser les Belges.
Plusieurs mineurs français, reconnus à l’origine des agressions, sont arrêtés et condamnés à des peines de un à six mois de prison.
Mais la France et la Belgique cherchent l’apaisement. Le Président Carnot gracie les mineurs français condamnés et l’envoyé extraordinaire du Roi des Belges n’y trouve rien à redire.
Les deux gouvernements tombent d'accord pour ne voir dans ces troubles que des incidents du ressort de la police et des tribunaux, pas de la diplomatie. Le chapitre des violences anti-Belges dans le nord de la France est clos.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Cela me rappelle les expulsions des chauffeurs de taxi camerounais au Gabon dans les années 1980...
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
oui ou le fameux plombier polonais au début des années 2000
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Charles Stratton est né en 1838 dans le Connecticut au sein d'une famille pauvre. S'il se développe normalement jusqu'à 6 mois, il arrête ensuite de grandir.
Phineas Taylor Barnum, l'entrepreneur de cirque le plus célèbre de l'époque, le recrute alors pour son Freak Show où sont mis en scène des personnes atteintes de malformations ou de particularités physiques exceptionnelles.
Il lui apprend à chanter, à danser et à faire des imitations. Puis direction New York où il est présenté sous le nom de "Général Tom Thumb" (Général Tom Pouce). Barnum fait croire aux spectateurs que Charles a 11 ans alors qu'il n'en a que 4....et il fait sensation.
En 1844, Charles et Barnum sont invités au palais de Buckingham et à se produire pour la reine Victoria et sa famille. Après une telle publicité, les représentations suivantes ont un énorme succès.
En 1863, Charles se marie avec Lavinia Warren qui travaille aussi pour Barnum. Leur mariage fait l'objet d'un article dans le New York Times: "The Loving Liliputians". Les policiers ont du mal à contrôler la foule présente. Lors de leur voyage de noces, ils sont même les invités du Président Lincoln à la Maison Blanche.
Fin des années 1860, le couple se lance dans une tournée mondiale de trois ans. Véritables phénomènes, ils sont riches et vivent dans une maison luxueuse à New York.
Si dans certaines représentations ils tiennent un bébé sensé être le leur, certains chercheurs pensent plutôt que Barnum avait loué un enfant dans une maison d'enfants trouvés. La nécrologie de Stratton indique qu'ils ont bien eu un enfant de taille normale en 1869, mais qu'il est décédé en 1871.
Les Stratton se produisent jusqu'aux années 1880, puis se retirent dans le Massachusetts où ils ont fait construire un manoir avec des meubles sur mesure. Adulte, Charles mesurait 1m02. Barnum et lui sont restés amis de nombreuses années.
En juillet 1883, il meurt d'un accident vasculaire cérébral à 45 ans. Lavinia, remariée 10 ans plus tard, meurt à 78 ans en 1919.
Phineas Taylor Barnum, l'entrepreneur de cirque le plus célèbre de l'époque, le recrute alors pour son Freak Show où sont mis en scène des personnes atteintes de malformations ou de particularités physiques exceptionnelles.
Il lui apprend à chanter, à danser et à faire des imitations. Puis direction New York où il est présenté sous le nom de "Général Tom Thumb" (Général Tom Pouce). Barnum fait croire aux spectateurs que Charles a 11 ans alors qu'il n'en a que 4....et il fait sensation.
En 1844, Charles et Barnum sont invités au palais de Buckingham et à se produire pour la reine Victoria et sa famille. Après une telle publicité, les représentations suivantes ont un énorme succès.
En 1863, Charles se marie avec Lavinia Warren qui travaille aussi pour Barnum. Leur mariage fait l'objet d'un article dans le New York Times: "The Loving Liliputians". Les policiers ont du mal à contrôler la foule présente. Lors de leur voyage de noces, ils sont même les invités du Président Lincoln à la Maison Blanche.
Fin des années 1860, le couple se lance dans une tournée mondiale de trois ans. Véritables phénomènes, ils sont riches et vivent dans une maison luxueuse à New York.
Si dans certaines représentations ils tiennent un bébé sensé être le leur, certains chercheurs pensent plutôt que Barnum avait loué un enfant dans une maison d'enfants trouvés. La nécrologie de Stratton indique qu'ils ont bien eu un enfant de taille normale en 1869, mais qu'il est décédé en 1871.
Les Stratton se produisent jusqu'aux années 1880, puis se retirent dans le Massachusetts où ils ont fait construire un manoir avec des meubles sur mesure. Adulte, Charles mesurait 1m02. Barnum et lui sont restés amis de nombreuses années.
En juillet 1883, il meurt d'un accident vasculaire cérébral à 45 ans. Lavinia, remariée 10 ans plus tard, meurt à 78 ans en 1919.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Alice Diamond est née en 1896 en Angleterre. C'est l’aînée de 7 enfants. Fuyant la pauvreté et prenant exemple sur son père, elle effectue son premier séjour en prison, pour vol, à 16 ans. Elle rêve d'une vie aventureuse, excitante, avec du chic et du glamour.
A même pas 20 ans, elle rejoint le gang de vol à la tire "Forty Thieves" (40 voleuses) appelé aussi "Forty Elephants", nom du quartier "Elephant and castle" au sud de Londres. Elle en devient bientôt la cheffe.
Ce gang, allié aux "Elephant and Castle Mob", sévit depuis très longtemps. Entièrement féminin, il est respecté par les gangs masculins et est capable de les affronter physiquement.
Avec l'aide entre autres de Maggie Hill, Gertrude Scully ou les sœurs Partridge, elle organise des expéditions dans le West End de Londres et en banlieue.
Grandes et toujours très bien habillées, leurs techniques sont diverses: coudre des poches cachées dans leurs vêtements, distraire le personnel en bavardant, en essayant des vêtements, en faisant preuve de fausse maladresse, ou utiliser une fausse main, permettant à la vraie de dérober les biens.
Plus tard, elles passent au cambriolage et au chantage. Parfois certaines sont arrêtées et condamnées à des peines de 1 à 3 ans. De nouveau libres, elles recommencent. Pour elles, le jeu en vaut la chandelle. La prison et une vie de fêtes et de luxe valent mieux que la pauvreté.
En 1925, Alice et Maggie mènent une expédition punitive contre l’une des membres du gang qui n’a pas respecté les règles. Elles sont arrêtées et condamnées respectivement à 18 et 21 mois de prison. Lilian Rose Kendall, qui utilise sa voiture pour briser les vitres des bijoutiers, en profite pour prendre le contrôle du gang.
En sortant de prison, Alice va diriger une maison close. Elle mourra de la sclérose en plaques en 1952.
A même pas 20 ans, elle rejoint le gang de vol à la tire "Forty Thieves" (40 voleuses) appelé aussi "Forty Elephants", nom du quartier "Elephant and castle" au sud de Londres. Elle en devient bientôt la cheffe.
Ce gang, allié aux "Elephant and Castle Mob", sévit depuis très longtemps. Entièrement féminin, il est respecté par les gangs masculins et est capable de les affronter physiquement.
Avec l'aide entre autres de Maggie Hill, Gertrude Scully ou les sœurs Partridge, elle organise des expéditions dans le West End de Londres et en banlieue.
Grandes et toujours très bien habillées, leurs techniques sont diverses: coudre des poches cachées dans leurs vêtements, distraire le personnel en bavardant, en essayant des vêtements, en faisant preuve de fausse maladresse, ou utiliser une fausse main, permettant à la vraie de dérober les biens.
Plus tard, elles passent au cambriolage et au chantage. Parfois certaines sont arrêtées et condamnées à des peines de 1 à 3 ans. De nouveau libres, elles recommencent. Pour elles, le jeu en vaut la chandelle. La prison et une vie de fêtes et de luxe valent mieux que la pauvreté.
En 1925, Alice et Maggie mènent une expédition punitive contre l’une des membres du gang qui n’a pas respecté les règles. Elles sont arrêtées et condamnées respectivement à 18 et 21 mois de prison. Lilian Rose Kendall, qui utilise sa voiture pour briser les vitres des bijoutiers, en profite pour prendre le contrôle du gang.
En sortant de prison, Alice va diriger une maison close. Elle mourra de la sclérose en plaques en 1952.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Palle Huld (1912-2010)
1928, c'est l'année du centenaire de la naissance de Jules Verne. Le journal danois Politiken organise alors un concours avec à la clé un voyage autour du monde tous frais payés.
Comme le Phileas Fogg de 1872, le gagnant ne pourra emprunter que les moyens de locomotion de cette époque, donc pas l'avion, et devra tenter de faire mieux que son imaginaire prédécesseur, en achevant son tour en 45 jours seulement.
Scout et apprenti dans un atelier automobile de Copenhague, Palle Huld, 15 ans, s'inscrit. Sa bonne bouille et sa chevelure rousse, rare au Danemark, séduit le rédacteur en chef du journal.
En culotte de golf et casquette sur la tête, le 1er mars 1928 il embarque pour l’Angleterre. Il est parti pour un périple de 44 jours. Il va parcourir seul 32.500 km. C'est pour lui une expérience inoubliable, non sans danger ni embûches, qui l'amène entre autres à Paris, Berlin, Londres, Moscou, Pékin, Montréal, Tokyo, Séoul.
A son retour à Copenhague, Il est accueilli par 20 000 personnes.
Plus tard, il devient acteur pour le Théâtre Royal du Danemark et apparait dans une quarantaine de films entre 1933 et 2000.
Son tour du monde allait inspirer à Hergé les aventures du plus célèbre héros de bd: Tintin.
1928, c'est l'année du centenaire de la naissance de Jules Verne. Le journal danois Politiken organise alors un concours avec à la clé un voyage autour du monde tous frais payés.
Comme le Phileas Fogg de 1872, le gagnant ne pourra emprunter que les moyens de locomotion de cette époque, donc pas l'avion, et devra tenter de faire mieux que son imaginaire prédécesseur, en achevant son tour en 45 jours seulement.
Scout et apprenti dans un atelier automobile de Copenhague, Palle Huld, 15 ans, s'inscrit. Sa bonne bouille et sa chevelure rousse, rare au Danemark, séduit le rédacteur en chef du journal.
En culotte de golf et casquette sur la tête, le 1er mars 1928 il embarque pour l’Angleterre. Il est parti pour un périple de 44 jours. Il va parcourir seul 32.500 km. C'est pour lui une expérience inoubliable, non sans danger ni embûches, qui l'amène entre autres à Paris, Berlin, Londres, Moscou, Pékin, Montréal, Tokyo, Séoul.
A son retour à Copenhague, Il est accueilli par 20 000 personnes.
Plus tard, il devient acteur pour le Théâtre Royal du Danemark et apparait dans une quarantaine de films entre 1933 et 2000.
Son tour du monde allait inspirer à Hergé les aventures du plus célèbre héros de bd: Tintin.
kikidiMembre de BREZOLAND
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