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Re: Anecdotes historiques
Voilà qui est intéressant !!!
Continue kikidi !!!!
Continue kikidi !!!!
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Australie 1965
Brian Robson, gallois de 19 ans, travaille pour une société de transport ferroviaire en Australie. Quand il commence a avoir le mal du pays, son salaire ne lui permettant pas d’acheter un billet d’avion pour rentrer, il décide de se faire expédier comme un colis.
Paul et John, 2 amis irlandais, remplissent les documents nécessaires, notant que la caisse en bois, où se trouve caché Brian, contient un ordinateur. Dans la caisse avec lui: une torche, une valise, un livre de chansons des Beatles et deux bouteilles pour l’eau et l’urine. Le voyage ne doit durer que 36 heures.
La caisse commence son voyage à Melbourne mais ne rejoint pas l’Europe comme prévu. L’avion fait une première escale à Sydney, où la caisse est posée à l’envers pendant 22 heures. Puis elle est placée dans un avion en direction de Los Angeles.
À Los Angeles, arrivé dans un hangar à marchandises, Brian se croit à Londres. A travers un trou de la caisse, il croise le regard d’un douanier paniqué qui pense avoir vu un cadavre. La CIA, le FBI et la sécurité aéroportuaire débarquent et Brian est emmené à l’hôpital car après cinq jours dans la caisse, il a perdu l’usage de ses membres.
Dans son livre "The Crate Escape" Brian affirme que les États-Unis n’ont pas porté plainte et l'ont même renvoyé au Royaume-Uni sur un vol commercial. Il regrette surtout de n’avoir jamais pu retrouver ses deux amis irlandais.
Brian Robson, gallois de 19 ans, travaille pour une société de transport ferroviaire en Australie. Quand il commence a avoir le mal du pays, son salaire ne lui permettant pas d’acheter un billet d’avion pour rentrer, il décide de se faire expédier comme un colis.
Paul et John, 2 amis irlandais, remplissent les documents nécessaires, notant que la caisse en bois, où se trouve caché Brian, contient un ordinateur. Dans la caisse avec lui: une torche, une valise, un livre de chansons des Beatles et deux bouteilles pour l’eau et l’urine. Le voyage ne doit durer que 36 heures.
La caisse commence son voyage à Melbourne mais ne rejoint pas l’Europe comme prévu. L’avion fait une première escale à Sydney, où la caisse est posée à l’envers pendant 22 heures. Puis elle est placée dans un avion en direction de Los Angeles.
À Los Angeles, arrivé dans un hangar à marchandises, Brian se croit à Londres. A travers un trou de la caisse, il croise le regard d’un douanier paniqué qui pense avoir vu un cadavre. La CIA, le FBI et la sécurité aéroportuaire débarquent et Brian est emmené à l’hôpital car après cinq jours dans la caisse, il a perdu l’usage de ses membres.
Dans son livre "The Crate Escape" Brian affirme que les États-Unis n’ont pas porté plainte et l'ont même renvoyé au Royaume-Uni sur un vol commercial. Il regrette surtout de n’avoir jamais pu retrouver ses deux amis irlandais.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Il a eu de la chance. Imaginez si la caisse avait été déposée dans un entrepôt et personne pour l'entendre??
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Baby mail
Quand, aux États-Unis, l’US Postal Service fut mis en place en 1913, la seule contrainte était un certain poids qu'il ne fallait pas dépasser, aucune restriction sur le contenu des colis.
Les frais postaux revenaient beaucoup moins chers que les billets de train. Aussi, pour le prix d'un timbre et d'une assurance, certains parents envoyaient leurs enfants comme un colis par exemple à leurs grands-parents. Les bambins voyageaient dans le compartiment du train réservé aux courriers et aux colis, accompagnés d’un facteur de confiance, jusqu’à destination.
Aucun texte n’interdisant de le faire, c'était donc légal. Cette pratique se démocratisant, des photographies arrivèrent sur la table du gouvernement américain. Celui-ci prit alors des mesures pour interdire l’envoi d'enfants par la poste, et cela peu importe la distance.
Quand, aux États-Unis, l’US Postal Service fut mis en place en 1913, la seule contrainte était un certain poids qu'il ne fallait pas dépasser, aucune restriction sur le contenu des colis.
Les frais postaux revenaient beaucoup moins chers que les billets de train. Aussi, pour le prix d'un timbre et d'une assurance, certains parents envoyaient leurs enfants comme un colis par exemple à leurs grands-parents. Les bambins voyageaient dans le compartiment du train réservé aux courriers et aux colis, accompagnés d’un facteur de confiance, jusqu’à destination.
Aucun texte n’interdisant de le faire, c'était donc légal. Cette pratique se démocratisant, des photographies arrivèrent sur la table du gouvernement américain. Celui-ci prit alors des mesures pour interdire l’envoi d'enfants par la poste, et cela peu importe la distance.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Ca alors!! Incroyable. Je ne le savais absolument pas!!
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
L'histoire ne dit pas si les gosses étaient timbrés ...
On en apprend des choses ici ..
On en apprend des choses ici ..
DoMiAdministratrice
Re: Anecdotes historiques
DoMi a écrit:L'histoire ne dit pas si les gosses étaient timbrés ...
:
SophieMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Joseph Pujol (1857 Marseille - 1945 Toulon)
Joseph a 8 ans quand il découvre, après un bain dans la Méditerranée, qu'en bloquant sa respiration, son ventre se remplit d’eau. Il peut aussi aspirer l'air par son anus et moduler la tonalité et l'intensité de ses pets inodores.
Lors de son service militaire, son "talent" fait mourir de rire ses camarades. Il commence alors à se produire dans les cafés et estaminets des environs de Marseille. Un caleçon troué lui permet d'aspirer l'eau d'une bassine, qu'il parvient ensuite à expulser à 4/5 mètres.
Il délaisse ensuite son étrange activité pour devenir boulanger puis se marie en 1883. En 1887, il finit par remonter un petit numéro de pétomane qu'il présente avec succès à Marseille, Bordeaux, Toulon et Clermont-Ferrand.
Il décide alors de tenter sa chance à Paris. En 1890, il y rencontre le patron du Moulin-Rouge. Le soir même il se produit dans le célèbre cabaret. Le succès est immédiat. Une infirmière est même présente dans la salle pour venir en aide aux dames qui étouffent de rire dans leurs corsets. Il imite sur scène le bruit d'un tir de canon ou celui d'une tempête, chante, éteint une bougie à plusieurs mètres....
En 1894, le Moulin-Rouge le poursuit en justice pour avoir monté un numéro indépendant afin d'aider un ami en proie à des difficultés financières. Le cabaret gagne mais perd son artiste le plus rentable.
Pujol, qui déclare "Je péterai peut-être moins haut, mais librement", rejoint la troupe itinérante du Théâtre Pompadour et parcourt toute la France. Il se produit aussi en Belgique, en Espagne et en Afrique du Nord. Il reçoit même la visite du Prince de Galles, du roi Léopold II de Belgique et du docteur Freud.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, la période n’est plus à ce genre de spectacle insouciant, il se retire à Marseille pour redevenir boulanger puis ouvre une biscuiterie à Toulon en 1922, il y meurt en 1945.
La Faculté de médecine de la Sorbonne offrit à Pujol 25 000 francs pour avoir le droit d'examiner son corps après sa mort, ce qu'il accepta, mais sa famille refusa après son décès.
Annie Pujol, qui tournait les lettres dans le jeu télévisé "La Roue de la Fortune" est son arrière-petite-fille.
Joseph a 8 ans quand il découvre, après un bain dans la Méditerranée, qu'en bloquant sa respiration, son ventre se remplit d’eau. Il peut aussi aspirer l'air par son anus et moduler la tonalité et l'intensité de ses pets inodores.
Lors de son service militaire, son "talent" fait mourir de rire ses camarades. Il commence alors à se produire dans les cafés et estaminets des environs de Marseille. Un caleçon troué lui permet d'aspirer l'eau d'une bassine, qu'il parvient ensuite à expulser à 4/5 mètres.
Il délaisse ensuite son étrange activité pour devenir boulanger puis se marie en 1883. En 1887, il finit par remonter un petit numéro de pétomane qu'il présente avec succès à Marseille, Bordeaux, Toulon et Clermont-Ferrand.
Il décide alors de tenter sa chance à Paris. En 1890, il y rencontre le patron du Moulin-Rouge. Le soir même il se produit dans le célèbre cabaret. Le succès est immédiat. Une infirmière est même présente dans la salle pour venir en aide aux dames qui étouffent de rire dans leurs corsets. Il imite sur scène le bruit d'un tir de canon ou celui d'une tempête, chante, éteint une bougie à plusieurs mètres....
En 1894, le Moulin-Rouge le poursuit en justice pour avoir monté un numéro indépendant afin d'aider un ami en proie à des difficultés financières. Le cabaret gagne mais perd son artiste le plus rentable.
Pujol, qui déclare "Je péterai peut-être moins haut, mais librement", rejoint la troupe itinérante du Théâtre Pompadour et parcourt toute la France. Il se produit aussi en Belgique, en Espagne et en Afrique du Nord. Il reçoit même la visite du Prince de Galles, du roi Léopold II de Belgique et du docteur Freud.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, la période n’est plus à ce genre de spectacle insouciant, il se retire à Marseille pour redevenir boulanger puis ouvre une biscuiterie à Toulon en 1922, il y meurt en 1945.
La Faculté de médecine de la Sorbonne offrit à Pujol 25 000 francs pour avoir le droit d'examiner son corps après sa mort, ce qu'il accepta, mais sa famille refusa après son décès.
Annie Pujol, qui tournait les lettres dans le jeu télévisé "La Roue de la Fortune" est son arrière-petite-fille.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
On dit que le monde devient fou, à mon avis ça fait un moment que ça dure ...
DoMiAdministratrice
Re: Anecdotes historiques
Californie 1848
La découverte de grandes quantités d’or à Sutter’s Mill déclenche une véritable ruée. San Francisco passe de 800 à plus de 20 000 habitants et des centaines de milliers de mineurs se tournent vers les champs aurifères.
Les agriculteurs n'arrivent plus à suivre. Le prix des denrées augmentent. Les œufs, recherchés pour leurs protéines, sont vendus 1 dollar pièce, soit l'équivalent de 30 dollars aujourd’hui.
Un pharmacien, "Doc" Robinson, et son beau-frère pensent alors aux îles Farallon. Très escarpées, des centaines de milliers d’oiseaux y pondent des oeufs de toutes tailles. Malgré le danger, ils y récoltent des milliers d’œufs, les revendent, empochant ainsi un véritable pactole.
La rumeur se propage et d’autres mineurs tentent leur chance, escaladant des falaises abruptes recouvertes de guano et repoussant des nuées de goélands.
Très vite des tensions arrivent. Certains revendiquent les droits exclusifs sur les sites de nidification et créent la Pacific Egg Company, des gangs rivaux se forment. On assiste à une guerre de territoire avec des bagarres incessantes.
Après 40 ans de pillage non réglementé, les oiseaux vont passer de 400 000 à 60 000. Heureusement, des éleveurs de poulets vont s’installer à la fin des années 1800 au nord de San Francisco et proposer des œufs à seulement 30 cents la douzaine, ce qui va mettre fin à cette guerre des oeufs.
Aujourd’hui, les îles abritent un sanctuaire d’oiseaux marins avec une population florissante mais encore en train de se rétablir.
La découverte de grandes quantités d’or à Sutter’s Mill déclenche une véritable ruée. San Francisco passe de 800 à plus de 20 000 habitants et des centaines de milliers de mineurs se tournent vers les champs aurifères.
Les agriculteurs n'arrivent plus à suivre. Le prix des denrées augmentent. Les œufs, recherchés pour leurs protéines, sont vendus 1 dollar pièce, soit l'équivalent de 30 dollars aujourd’hui.
Un pharmacien, "Doc" Robinson, et son beau-frère pensent alors aux îles Farallon. Très escarpées, des centaines de milliers d’oiseaux y pondent des oeufs de toutes tailles. Malgré le danger, ils y récoltent des milliers d’œufs, les revendent, empochant ainsi un véritable pactole.
La rumeur se propage et d’autres mineurs tentent leur chance, escaladant des falaises abruptes recouvertes de guano et repoussant des nuées de goélands.
Très vite des tensions arrivent. Certains revendiquent les droits exclusifs sur les sites de nidification et créent la Pacific Egg Company, des gangs rivaux se forment. On assiste à une guerre de territoire avec des bagarres incessantes.
Après 40 ans de pillage non réglementé, les oiseaux vont passer de 400 000 à 60 000. Heureusement, des éleveurs de poulets vont s’installer à la fin des années 1800 au nord de San Francisco et proposer des œufs à seulement 30 cents la douzaine, ce qui va mettre fin à cette guerre des oeufs.
Aujourd’hui, les îles abritent un sanctuaire d’oiseaux marins avec une population florissante mais encore en train de se rétablir.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Passionnant ça.. En fait, c'était comme de nos jours maintenant avec la drogue, ils avaient des gangs des oeufs et des tueries à cause de cela.... La nature humaine ne change jamais!!
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
2 octobre 1833 Peyrebeille (Ardèche)
Pierre Martin, sa femme Marie, et leur employé Jean Rochette montent un à un sur l'échafaud dressé dans la cour de leur auberge. A cette époque, les crimes étaient expiés à l’endroit où ils avaient été commis. 30.000 personnes assistent à l'exécution.
Ils sont enterrés ensuite dans le cimetière de Lanarce. Mais un certain Arnoux déterre les têtes et les emmène au Puy pour en faire des moulages (visibles aujourd'hui au Musée Crozatier). En effet, au 19e siècle, on pensait pouvoir prédire par l’examen du crâne les aptitudes et qualités de chacun, et définir des typologies de criminels.
Le trio détroussait et assassinait les voyageurs qui s’arrêtaient dans leur établissement en leur faisant subir les pires tortures. Les cadavres étaient brûlés dans un four et leurs cendres dispersées dans la nature. Les journaux parlent de familles entières massacrées et de 53 victimes.
Enfin, ça c'est la légende, car seule la mort d’un client est établie par la justice: Jean-Antoine Enjolras, dont le corps fut retrouvé sur les bords de l’Allier. Ce qui perdit les aubergistes: ils déclarèrent ne pas l'avoir reçu alors qu'il fut prouvé qu’il s’était bien arrêté chez eux.
En 1922, un bâtonnier de Haute-Loire se repenche sur le dossier. Il pense lui qu’Enjolras, âgé de 72 ans, a pu simplement mourir d'avoir trop bu ou d'une toute autre cause. Craignant les remontrances de la famille, l’aubergiste aurait pris peur et jeté le cadavre dans l’Allier pour faire croire à un accident.
A cette époque, il était difficile d’arrêter les brigands qui terrorisaient le pays cévenol. Les condamnés ont sans doute été opportunément chargés de toutes les disparitions inexpliquées et de toutes les plaintes classées.
L'affaire inspira Claude Autan Lara pour son film L'auberge rouge" avec Fernandel en 1951.
L'auberge de Peyrebeille à Lanarce en Ardèche existe toujours.
Pierre Martin, sa femme Marie, et leur employé Jean Rochette montent un à un sur l'échafaud dressé dans la cour de leur auberge. A cette époque, les crimes étaient expiés à l’endroit où ils avaient été commis. 30.000 personnes assistent à l'exécution.
Ils sont enterrés ensuite dans le cimetière de Lanarce. Mais un certain Arnoux déterre les têtes et les emmène au Puy pour en faire des moulages (visibles aujourd'hui au Musée Crozatier). En effet, au 19e siècle, on pensait pouvoir prédire par l’examen du crâne les aptitudes et qualités de chacun, et définir des typologies de criminels.
Le trio détroussait et assassinait les voyageurs qui s’arrêtaient dans leur établissement en leur faisant subir les pires tortures. Les cadavres étaient brûlés dans un four et leurs cendres dispersées dans la nature. Les journaux parlent de familles entières massacrées et de 53 victimes.
Enfin, ça c'est la légende, car seule la mort d’un client est établie par la justice: Jean-Antoine Enjolras, dont le corps fut retrouvé sur les bords de l’Allier. Ce qui perdit les aubergistes: ils déclarèrent ne pas l'avoir reçu alors qu'il fut prouvé qu’il s’était bien arrêté chez eux.
En 1922, un bâtonnier de Haute-Loire se repenche sur le dossier. Il pense lui qu’Enjolras, âgé de 72 ans, a pu simplement mourir d'avoir trop bu ou d'une toute autre cause. Craignant les remontrances de la famille, l’aubergiste aurait pris peur et jeté le cadavre dans l’Allier pour faire croire à un accident.
A cette époque, il était difficile d’arrêter les brigands qui terrorisaient le pays cévenol. Les condamnés ont sans doute été opportunément chargés de toutes les disparitions inexpliquées et de toutes les plaintes classées.
L'affaire inspira Claude Autan Lara pour son film L'auberge rouge" avec Fernandel en 1951.
L'auberge de Peyrebeille à Lanarce en Ardèche existe toujours.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
J'ai vu ce film avec Fernandel toute jeune et j'ai eu la trouille.
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
J'ai vu l'auberge il y a quelques années... rien à voir... autant que je m'en souvienne, une station service avec un grand parking cimenté à coté, et quand on regarde par la fenètre on voir une table dressée avec assiettes et couverts presque comme maintenant ! Dans l'ensemble c'est du n'importe quoi avec plein d'anachronismes, des poubelles en plastique à côté.... Je n'ai pas voulu payer pour entrer voir car ça n'inspirait rien du tout.(photo prise sur google)
giroletteMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Oui comme souvent les nouveaux proprios entretiennent la légende pour attirer le client.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Peggy Doris Hawkins est née en 1927 à Nashville. Elle a 10 ans quand elle commence à peindre des enfants avec de très grands yeux noirs qui versent une larme ou serrent dans leurs bras un petit chat.
A 18 ans, elle part étudier dans une école d'Art à New York, se marie, et donne naissance à une petite fille. Pour vivre lorsqu'elle quitte son mari, elle dessine des portraits de passants dans la rue. Timide et sans fibre commerciale, elle n'a pas de succès.
En 1950, elle rencontre Walter Keane, un ex-agent immobilier de 40 ans qui se dit être un peintre reconnu. Elle l'épouse et devient Margaret Keane. Désormais elle signe ses tableaux, appelés "big eyes", du nom de Keane et c'est Walter qui se charge de les vendre. Très vite le succès est là.
Lorsqu'elle s'aperçoit que Walter se fait passer pour l'auteur des tableaux, celui-ci lui dit que c'est la seule façon pour qu'ils se vendent et qu'il est trop tard pour reculer sous peine de poursuites judiciaires. Apeurée, elle joue le jeu.
Ils vivent désormais dans le luxe. Walter en interview parle de lui à la 3e personne, se compare au Gréco, se dit s'être inspiré des enfants de Berlin vus en 1946 qui se battaient pour des restes de nourriture.
Mais jaloux et frustré, il se met à boire, oblige Margaret à peindre 16h/jour. Il lui défend d'avoir des amis, la trompe, la menace de mort. Mais il est tout sourire quand il invite autour de sa piscine des invités comme les Beach Boys.
En 1965, Margaret, à bout, divorce et part avec sa fille pour Hawaii. Elle se remarie avec un écrivain. En 1970, elle révèle la supercherie. Un défi est plus tard organisé: peindre devant les médias. Walter refuse. Elle l'attaque alors en justice.
Lors du procès, elle exécute devant le juge et les jurés un "big eyes". Une fois encore Walter, prétextant une douleur à l'épaule, refuse. Margaret gagne le procès, mais en appel, les 4 millions de dollars de dommages et intérêts sont annulés.
Walter clamera jusqu'à sa mort en 2000 être l'auteur des tableaux. Margaret aujourd'hui fait des portraits d'enfants plus joyeux.
Tim Burton en fera un film en 2014: "Big Eyes".
A 18 ans, elle part étudier dans une école d'Art à New York, se marie, et donne naissance à une petite fille. Pour vivre lorsqu'elle quitte son mari, elle dessine des portraits de passants dans la rue. Timide et sans fibre commerciale, elle n'a pas de succès.
En 1950, elle rencontre Walter Keane, un ex-agent immobilier de 40 ans qui se dit être un peintre reconnu. Elle l'épouse et devient Margaret Keane. Désormais elle signe ses tableaux, appelés "big eyes", du nom de Keane et c'est Walter qui se charge de les vendre. Très vite le succès est là.
Lorsqu'elle s'aperçoit que Walter se fait passer pour l'auteur des tableaux, celui-ci lui dit que c'est la seule façon pour qu'ils se vendent et qu'il est trop tard pour reculer sous peine de poursuites judiciaires. Apeurée, elle joue le jeu.
Ils vivent désormais dans le luxe. Walter en interview parle de lui à la 3e personne, se compare au Gréco, se dit s'être inspiré des enfants de Berlin vus en 1946 qui se battaient pour des restes de nourriture.
Mais jaloux et frustré, il se met à boire, oblige Margaret à peindre 16h/jour. Il lui défend d'avoir des amis, la trompe, la menace de mort. Mais il est tout sourire quand il invite autour de sa piscine des invités comme les Beach Boys.
En 1965, Margaret, à bout, divorce et part avec sa fille pour Hawaii. Elle se remarie avec un écrivain. En 1970, elle révèle la supercherie. Un défi est plus tard organisé: peindre devant les médias. Walter refuse. Elle l'attaque alors en justice.
Lors du procès, elle exécute devant le juge et les jurés un "big eyes". Une fois encore Walter, prétextant une douleur à l'épaule, refuse. Margaret gagne le procès, mais en appel, les 4 millions de dollars de dommages et intérêts sont annulés.
Walter clamera jusqu'à sa mort en 2000 être l'auteur des tableaux. Margaret aujourd'hui fait des portraits d'enfants plus joyeux.
Tim Burton en fera un film en 2014: "Big Eyes".
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
J'ai vu le film tiré de sa vie très récemment.
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
J'ai failli le regarder moi aussi récemment puis j'ai choisi quelque chose de plus gai !!!!
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Je n'ai pas vu le film, mais si il est de tim burton il doit être excellent, ce type est un génie
CopernicAdministrateur
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» Bonjour à toutes et tous!
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» Chaque jour sa citation !!
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» Le jeu de : termine ma phrase....
Dim 8 Déc 2024 - 11:33 par papaye
» Belle colle
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