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Le Grand Jojo s'est éteint à 85 ans
3 participants
Le Grand Jojo s'est éteint à 85 ans
Le chanteur populaire bruxellois Le Grand Jojo est décédé mercredi, a confirmé à Belga l'archiviste et gestionnaire de son musée, Cyril Forthomme, peu après 02h00.
"Le Grand Jojo, 85 ans, nous a quittés paisiblement ce mercredi 1er décembre 2021 des suites d'une longue maladie", a fait savoir M. Forthomme. "La Belgique perd un grand Monsieur de la chanson. Le Roi de l'ambiance, l'icône populaire, n'est plus", a précisé celui qui était aussi son ami.
"Son souvenir restera grâce à ses chansons qui continueront à être diffusées pour chanter, pour danser, pour faire la fête et pour apporter de la bonne humeur. C'est toute la force des chansons populaires", souligne le communiqué de l'archiviste du chanteur belge.
Le Grand Jojo ou "Lange Jojo" en néerlandais, de son vrai nom Jules Jean Vanobbergen, est né à Bruxelles le 6 juillet 1936.
À l’âge de trois ans, il effectue sa première prestation en public au Derby, bistrot de Koekelberg, en interprétant “J’attendrai” de Rina Ketty, raconte-t-il dans sa biographie parue en 2015.
Lorsque la guerre éclate, son père se réfugie en zone libre, à Bordeaux. Le petit Jean est alors confié à son grand-père maternel, Jules Van Eeckhout, à Koekelberg.
Son enfance et son adolescence, Jules Jean les passe à Molenbeek, entre les amis, le sport et le cinéma. À seize ans, il quitte l’école pour entrer à l’académie, voulant devenir peintre. Il effectue son service militaire d’abord à la base aérienne de Florennes, où il est membre du premier orchestre de chambre de l’armée en tant que batteur, puis à Zeelik.
Avant de devenir le Grand Jojo, l’homme à la moustache a également eu d’autres emplois à son actif.
Engagé dans un magasin d’électroménager au milieu des années ‘50 comme étalagiste, il est finalement muté au rayon disques de jazz, en tant que spécialiste, grâce à ses connaissances en la matière. Il travaillera ensuite chez National Music, la société qui gère en Belgique la marque de juke-box Würlitzer, en charge de la programmation de ces machines, raconte-t-il encore dans sa biographie.
Sa propre carrière musicale débute à la fin des années soixante, avec l’envie d’écrire des chansons “pour faire la fête”, un pari réussi. Le premier 45 tours du Grand Jojo - surnom qui lui vient de ses années d’écolier à Koekelberg - et compagnie sort en 1969 chez Olympia, et sera rapidement suivi d’un deuxième opus. Sa popularité est lancée.
Dès les années ‘70, il sort ses chansons sous le label Vogue Belgique, le même qu’un certain Johnny Hallyday notamment... Il y rencontrera aussi un fidèle ami: Claude Barzotti. Son premier 45 tours avec Vogue, qui comprend le titre “Don Juan”, est un réel succès.
S’ensuivent des titres comme “Le French Cancan” (1973), premier véritable tube de “Lange Jojo” en Flandre et “Victor le footballiste” (1974). En 1978, Lou Depryck débarque également chez Vogue. Le début d’une belle amitié, puisque Lou deviendra en même un temps son producteur
“E viva Mexico”, sorti en 1986 à l’occasion de l’épopée des Diables Rouges à la Coupe du Monde au Mexique reste l’un de ses tubes incontournables. Le titre est depuis devenu un hymne sportif repris dans 50 pays. On a également pu entendre la chanson lors de la chute du Mur de Berlin ou encore dans des films avec Clint Eastwood ou Gene Hackman, confiait encore le chanteur lors de la présentation de sa chanson de la Coupe du Monde 2014, “Viva Brasil”.
Le 11 mai 1998 Jules Jean Vanobbergen fut aussi nommé Chevalier dans l’ordre de Léopold en mai 1998.
Son Best of, sorti en 2012, offre un coup d’œil sur l’ensemble de sa carrière.
Le 20 juillet 2015, à 79 ans, Le Grand Jojo faisait son retour au Bal National dans les Marolles, après plusieurs années d’absence, accompagné de son orchestre, en mettant à nouveau le feu avec quasi l’ensemble de son répertoire.
Sa biographie, “Tout va très bien”, a été publiée en octobre 2015.
En 2018, après que l’Union belge de Football a désavoué Damso, le Grand Jojo sort son propre hymne, “Goal Goal Gooaal”, pour soutenir les Diables Rouges lors du mondial de foot en Russie.
Il avait annoncé en juin dernier annuler ses concerts prévus et mettre un point final à sa carrière.
L’année suivante, le chanteur inaugure son propre musée à Boussu-Lez-Walcourt dans la province de Hainaut, en présence notamment de Frédéric François et Claude Barzotti.
Sur les réseaux sociaux, anonymes et personnalités rendent hommage au Grand Jojo depuis ce matin (voir ci-dessous).
Son nom ne doit rien vous dire mais chez nous en Belgique il fait partie de notre patrimoine populaire comme l'était annie cordy ou jacques brel par exemple.
"Le Grand Jojo, 85 ans, nous a quittés paisiblement ce mercredi 1er décembre 2021 des suites d'une longue maladie", a fait savoir M. Forthomme. "La Belgique perd un grand Monsieur de la chanson. Le Roi de l'ambiance, l'icône populaire, n'est plus", a précisé celui qui était aussi son ami.
"Son souvenir restera grâce à ses chansons qui continueront à être diffusées pour chanter, pour danser, pour faire la fête et pour apporter de la bonne humeur. C'est toute la force des chansons populaires", souligne le communiqué de l'archiviste du chanteur belge.
Le Grand Jojo ou "Lange Jojo" en néerlandais, de son vrai nom Jules Jean Vanobbergen, est né à Bruxelles le 6 juillet 1936.
À l’âge de trois ans, il effectue sa première prestation en public au Derby, bistrot de Koekelberg, en interprétant “J’attendrai” de Rina Ketty, raconte-t-il dans sa biographie parue en 2015.
Lorsque la guerre éclate, son père se réfugie en zone libre, à Bordeaux. Le petit Jean est alors confié à son grand-père maternel, Jules Van Eeckhout, à Koekelberg.
Son enfance et son adolescence, Jules Jean les passe à Molenbeek, entre les amis, le sport et le cinéma. À seize ans, il quitte l’école pour entrer à l’académie, voulant devenir peintre. Il effectue son service militaire d’abord à la base aérienne de Florennes, où il est membre du premier orchestre de chambre de l’armée en tant que batteur, puis à Zeelik.
Avant de devenir le Grand Jojo, l’homme à la moustache a également eu d’autres emplois à son actif.
Engagé dans un magasin d’électroménager au milieu des années ‘50 comme étalagiste, il est finalement muté au rayon disques de jazz, en tant que spécialiste, grâce à ses connaissances en la matière. Il travaillera ensuite chez National Music, la société qui gère en Belgique la marque de juke-box Würlitzer, en charge de la programmation de ces machines, raconte-t-il encore dans sa biographie.
Sa propre carrière musicale débute à la fin des années soixante, avec l’envie d’écrire des chansons “pour faire la fête”, un pari réussi. Le premier 45 tours du Grand Jojo - surnom qui lui vient de ses années d’écolier à Koekelberg - et compagnie sort en 1969 chez Olympia, et sera rapidement suivi d’un deuxième opus. Sa popularité est lancée.
Dès les années ‘70, il sort ses chansons sous le label Vogue Belgique, le même qu’un certain Johnny Hallyday notamment... Il y rencontrera aussi un fidèle ami: Claude Barzotti. Son premier 45 tours avec Vogue, qui comprend le titre “Don Juan”, est un réel succès.
S’ensuivent des titres comme “Le French Cancan” (1973), premier véritable tube de “Lange Jojo” en Flandre et “Victor le footballiste” (1974). En 1978, Lou Depryck débarque également chez Vogue. Le début d’une belle amitié, puisque Lou deviendra en même un temps son producteur
“E viva Mexico”, sorti en 1986 à l’occasion de l’épopée des Diables Rouges à la Coupe du Monde au Mexique reste l’un de ses tubes incontournables. Le titre est depuis devenu un hymne sportif repris dans 50 pays. On a également pu entendre la chanson lors de la chute du Mur de Berlin ou encore dans des films avec Clint Eastwood ou Gene Hackman, confiait encore le chanteur lors de la présentation de sa chanson de la Coupe du Monde 2014, “Viva Brasil”.
Le 11 mai 1998 Jules Jean Vanobbergen fut aussi nommé Chevalier dans l’ordre de Léopold en mai 1998.
Son Best of, sorti en 2012, offre un coup d’œil sur l’ensemble de sa carrière.
Le 20 juillet 2015, à 79 ans, Le Grand Jojo faisait son retour au Bal National dans les Marolles, après plusieurs années d’absence, accompagné de son orchestre, en mettant à nouveau le feu avec quasi l’ensemble de son répertoire.
Sa biographie, “Tout va très bien”, a été publiée en octobre 2015.
En 2018, après que l’Union belge de Football a désavoué Damso, le Grand Jojo sort son propre hymne, “Goal Goal Gooaal”, pour soutenir les Diables Rouges lors du mondial de foot en Russie.
Il avait annoncé en juin dernier annuler ses concerts prévus et mettre un point final à sa carrière.
L’année suivante, le chanteur inaugure son propre musée à Boussu-Lez-Walcourt dans la province de Hainaut, en présence notamment de Frédéric François et Claude Barzotti.
Sur les réseaux sociaux, anonymes et personnalités rendent hommage au Grand Jojo depuis ce matin (voir ci-dessous).
Son nom ne doit rien vous dire mais chez nous en Belgique il fait partie de notre patrimoine populaire comme l'était annie cordy ou jacques brel par exemple.
CopernicAdministrateur
Re: Le Grand Jojo s'est éteint à 85 ans
Chez nous on pourrait peut-être le comparer à Carlos.?
Pour mettre de l'ambiance il avait toute sa place.
Pour mettre de l'ambiance il avait toute sa place.
canelleModératrice
Re: Le Grand Jojo s'est éteint à 85 ans
C'est vrai que carlos était très bon aussi et tout aussi populaire, aussi bien en france qu'en belgique. puis faut pas oublier licence 4 et leur légendaire "vient boire un petit coup à la maison"
ça c'est la bonne époque, quand on avait pas les barbus et tout ses antispécistes et vegans de merdes pour venir nous polluer l'existance.

CopernicAdministrateur
Re: Le Grand Jojo s'est éteint à 85 ans
Bien sympa le Grand Jojo et quelle ambiance!! . Mais je ne le connaissais pas du tout.
Frimousse73Membre de BREZOLAND
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