Albert Ostman

En 1924, Albert Ostman engage un guide amérindien pour le conduire jusqu'à l'embouchure de  Toba Inlet, un bras de mer en Colombie-Britannique réputé pour ses gisements aurifères. Alors que les 2 hommes pagaient, l'indien lui parle de la disparition de prospecteurs peut-être assassiné ou dévorés par un Sasquatch (Bigfoot). Mais pour Ostman ces histoires de monstres ne sont que des contes.
Après avoir pris congé du guide qui reviendra le chercher dans 18 lunes, Albert, désormais seul, plante sa tente pour la nuit. Il n'a qu'un sac de couchage, une carabine, des allumettes, du tabac et quelques denrées. Il compte sur la nature pour assurer sa subsistance.
Un matin il remarque que durant la nuit quelqu'un est venu fouillé dans ses affaires.  Le lendemain, même scénario. Bien décidé à surprendre le visiteur, la nuit venue il se glisse tout habillé dans son sac de couchage, sa carabine à portée de main. Mais malheureusement il s'endort. Soudain il est brutalement réveillé, soulevé du sol,  et prisonnier de son sac de couchage il est transporté comme un vulgaire sac de pommes de terre.
Au petit matin il est posé sur le sol. Il se risque alors à sortir et se retrouve face à un primate de presque 3m. Une femelle et 2 jeunes l'observent craintivement derrière les buissons. Il s'aperçoit que son sac à dos a été déposé près de lui. Il se met alors prudemment en retrait.
Le premier jour il le passe à observer ses ravisseurs. Le second il tente de s'échapper mais l'imposant mâle toujours aux aguets se précipite devant lui pour le stopper. Au cours des jours qui suivent il tente de gagner leur confiance en leur donnant un peu du contenu de ses conserves. Le septième jour, il sort sa boite de tabac à priser, le sasquatch lui arrache des mains et en avale tout le contenu. 10 minutes plus tard il se met à gémir et se roule par terre. Albert en profite pour s'enfuir.
Pendant 2 jours il va fuir par delà  les fôrets et les montagnes persuadé que les sasquatch sont à ses trousses jusqu'à ce qu'il arrive sur un chantier d'abattage. Il ne parlera que très peu de son aventure de peur qu'on le prenne pour un fou.
En 1957, de plus en plus d'histoires de Sasquatch paraissant dans la presse, Albert se décide à raconter son histoire à un journal local. Son témoignage ne fait pas l'unanimité, pourtant il le maintiendra jusqu'à sa mort en 1969 et signera même une déclaration sous serment à cet effet.

Une partie de son interview malheureusement en anglais

Des dires, après coup, ne constituent pas des preuves...
Il faudrait envoyer des drones explorer ces forêts...

C'est sûr! Malheureusement jusqu'à présent quelque soit le domaine, dans l'étrange ou le paranormal, on a que ça, c'est bien le souci.