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Instagram, vecteur de surtourisme, met en péril les plus beaux sites naturels de la planète
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Instagram, vecteur de surtourisme, met en péril les plus beaux sites naturels de la planète
Grâce aux photos toujours plus léchées postées sur sa plateforme, Instagram favorise, depuis plusieurs années, le tourisme. Ce qui est plutôt une bonne chose pour l’économie locale, mais qui l’est beaucoup moins pour certains sites naturels, dont la faune et la flore sont en péril. La photographe belge Natacha de Mahieu a illustré ce surtourisme dans une série de photos qui interrogent notre façon de voyager.
Dans sa série photographique “Théâtre d’authenticité” (“Theatre of Authenticity”), et grâce à la technique du timelapse, qui consiste à superposer plusieurs photos d’un même endroit prises à des moments différents, Natacha de Mahieu montre à quel point certains endroits sont surpeuplés de touristes. On peut notamment voir des centaines de kayaks dans les gorges du Verdon, ou sous le Pont d’Arc (Ardèche), et plusieurs dizaines de touristes devant un rocher dans le désert de Bardenas (Espagne).
La photographe belge a eu l’idée de cette série à la suite d’expériences de voyage personnelles. Elle s’est interrogée sur les raisons qui poussent les touristes à aller dans des lieux spécifiques et sur cette nouvelle forme du tourisme qui incite les gens à prendre des photos, qu’ils posteront ensuite sur les réseaux sociaux en quête de l’approbation de leurs contacts virtuels. “Les publications de voyage sur les réseaux sociaux semblent répondre à des codes esthétiques et sociaux dont les gens usent comme s’ils étaient des acteurs performant dans un décor”, explique Natacha. “C’est étrange comme les touristes essaient de fuir les conventions sociales à la recherche d’authenticité et d’expériences introspectives, mais finissent tous au même endroit, vivent la même expérience et se comportent de la même façon que des milliers d’autres voyageurs.”
Des sites en péril
Ce surtourisme met malheureusement certains sites naturels en péril. Les premières victimes sont les spots les plus “instragramsables”, parfois même ceux qui étaient jusqu’alors méconnus du grand public. Prenons le cas de la grotte bleue, dans les calanques marseillaises. Comme le précise le directeur du parc national des Calanques, Nicolas Chardin, à Télérama, le nombre de touristes a augmenté avec l’avènement d’Instagram. Ce spot, connu jusqu’en 2019 des seuls habitants du coin, est devenu “the place to be” pour tous les photographes amateurs en quête de “likes” et de notoriété virtuelle. “La grotte vient d’être classée numéro deux des lieux ‘secrets’ à découvrir autour de Marseille”, indique Nicolas Chardin.
Or, ces sites confidentiels ne sont bien souvent pas prévus pour accueillir autant de monde. Et les conséquences peuvent être dramatiques. Dans la calanque de Sugiton, le passage frénétique des visiteurs a entraîné l’érosion de la garrigue. “On risquait de perdre un paysage de façon irréversible”, commente le directeur du parc national des Calanques. C’est pourquoi, entre juillet et août, il a mis en place un système de réservation et engagé un service de gardiennage et de vigiles à l’entrée du site afin de réguler le nombre de visiteurs. Ainsi, ils n’étaient plus que 400 à pouvoir se rendre dans la calanque, chaque jour, contre 2.500 auparavant.
Dans sa série photographique “Théâtre d’authenticité” (“Theatre of Authenticity”), et grâce à la technique du timelapse, qui consiste à superposer plusieurs photos d’un même endroit prises à des moments différents, Natacha de Mahieu montre à quel point certains endroits sont surpeuplés de touristes. On peut notamment voir des centaines de kayaks dans les gorges du Verdon, ou sous le Pont d’Arc (Ardèche), et plusieurs dizaines de touristes devant un rocher dans le désert de Bardenas (Espagne).
La photographe belge a eu l’idée de cette série à la suite d’expériences de voyage personnelles. Elle s’est interrogée sur les raisons qui poussent les touristes à aller dans des lieux spécifiques et sur cette nouvelle forme du tourisme qui incite les gens à prendre des photos, qu’ils posteront ensuite sur les réseaux sociaux en quête de l’approbation de leurs contacts virtuels. “Les publications de voyage sur les réseaux sociaux semblent répondre à des codes esthétiques et sociaux dont les gens usent comme s’ils étaient des acteurs performant dans un décor”, explique Natacha. “C’est étrange comme les touristes essaient de fuir les conventions sociales à la recherche d’authenticité et d’expériences introspectives, mais finissent tous au même endroit, vivent la même expérience et se comportent de la même façon que des milliers d’autres voyageurs.”
Des sites en péril
Ce surtourisme met malheureusement certains sites naturels en péril. Les premières victimes sont les spots les plus “instragramsables”, parfois même ceux qui étaient jusqu’alors méconnus du grand public. Prenons le cas de la grotte bleue, dans les calanques marseillaises. Comme le précise le directeur du parc national des Calanques, Nicolas Chardin, à Télérama, le nombre de touristes a augmenté avec l’avènement d’Instagram. Ce spot, connu jusqu’en 2019 des seuls habitants du coin, est devenu “the place to be” pour tous les photographes amateurs en quête de “likes” et de notoriété virtuelle. “La grotte vient d’être classée numéro deux des lieux ‘secrets’ à découvrir autour de Marseille”, indique Nicolas Chardin.
Or, ces sites confidentiels ne sont bien souvent pas prévus pour accueillir autant de monde. Et les conséquences peuvent être dramatiques. Dans la calanque de Sugiton, le passage frénétique des visiteurs a entraîné l’érosion de la garrigue. “On risquait de perdre un paysage de façon irréversible”, commente le directeur du parc national des Calanques. C’est pourquoi, entre juillet et août, il a mis en place un système de réservation et engagé un service de gardiennage et de vigiles à l’entrée du site afin de réguler le nombre de visiteurs. Ainsi, ils n’étaient plus que 400 à pouvoir se rendre dans la calanque, chaque jour, contre 2.500 auparavant.
CopernicAdministrateur
Re: Instagram, vecteur de surtourisme, met en péril les plus beaux sites naturels de la planète
J'ai vu aux infos de TF1 ce midi que les calanques de Cassis sont à présent e=accessible uniquement sur réservation. Il ne vient plus que 400 touristes par jour au lieu de plusieurs millier. La végétation commence à revivre et repousser. C'est une bonne chose et j'approuve surtout que beaucoup de touriste sont des Bidochons crades et irrespectueux de l'environnement quand ils ne foutent pas le feu par conn....rie en jetant leurs mégots mal éteints. Je fuis les lieux trop fréquentés. C'est une horreur de voir une plage noire de monde, des rues où on est coudes à coudes. Je préfère mille fois le hors saison.
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Instagram, vecteur de surtourisme, met en péril les plus beaux sites naturels de la planète
Effectivement la surpopulation dans les endroits touristiques, c'est un problème et moi aussi je fuis vraiment les endroits où il y a du monde.
Par contre, ça me parait un peu raccourci de dire "c'est la faute d'Instagram"...
Les lieux touristiques ont toujours drainé du monde, et on y a toujours fait des photos. J'ai du mal à croire qu'on va aller dans ces endroits rien que pour Instagram.
Par contre, que les lieux soient plus connus grâce à Internet, Instagram inclus, ça oui, c'est fort possible.
Personnellement, j'ai un compte Instagram de photos, avant j'avais un blog depuis 2007, et ça ne m'est jamais arrivé d'aller dans un endroit rien que pour pouvoir poster. J'y vais parce que j'ai envie de voir le site. La photo c'est secondaire.
Par contre, ça me parait un peu raccourci de dire "c'est la faute d'Instagram"...
Les lieux touristiques ont toujours drainé du monde, et on y a toujours fait des photos. J'ai du mal à croire qu'on va aller dans ces endroits rien que pour Instagram.
Par contre, que les lieux soient plus connus grâce à Internet, Instagram inclus, ça oui, c'est fort possible.
Personnellement, j'ai un compte Instagram de photos, avant j'avais un blog depuis 2007, et ça ne m'est jamais arrivé d'aller dans un endroit rien que pour pouvoir poster. J'y vais parce que j'ai envie de voir le site. La photo c'est secondaire.
GlorianneMembre de BREZOLAND
Re: Instagram, vecteur de surtourisme, met en péril les plus beaux sites naturels de la planète
Oui, je suis allé à sarlat en dordogne, c'était en 89 et c'était déjà blindé de monde, idem pour le mont st michel aussi, pourtant internet n'existait pas encore à l'époque. Instagram n'est pas la cause, il a certainement accentué le problème.. On peut parler aussi des circuits touristiques des tours opérateurs qui incitent tout le monde à se rendre au même endroit en même temps.. quand j'étais gamin on achetait le fameux guide vert de la région et on choisissait un endroit qui nous plaisait à voir, on n'y allait pas parce qu'un influenceur à la con nous disait qu'il fallait absolument y aller.
Et qu'on interdise une fois pour toutes ces énormes paquebot de 5000 passagers comme ceux qui débarquent à venise, à marseille,.. ça dénature tout déjà..
Et qu'on interdise une fois pour toutes ces énormes paquebot de 5000 passagers comme ceux qui débarquent à venise, à marseille,.. ça dénature tout déjà..
CopernicAdministrateur
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