Connexion
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 2 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 2 Invités :: 1 Moteur de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 297 le Dim 24 Mai 2020 - 22:45
Derniers sujets
Après le Brexit, vient la tempête ? Le ton durcit entre Londres et Bruxelles
4 participants
Page 1 sur 1
Après le Brexit, vient la tempête ? Le ton durcit entre Londres et Bruxelles
Trois jours ont passé depuis le Brexit et la bataille de l’après a commencé entre Londres et Bruxelles ce lundi, Boris Johnson rejetant l’alignement réclamé par Bruxelles sur les règles de l’UE comme prix à payer pour un accord de libre-échange "très ambitieux".
A distance, le ton s’est durci entre le Premier ministre britannique et le négociateur européen Michel Barnier. Ils ont chacun présenté leurs objectifs et leurs lignes rouges, pour la nouvelle ère qui s’est ouverte ce vendredi avec la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Les deux parties disposent d’une période de transition de 11 mois pour négocier un accord. Sinon, leurs échanges pourraient se retrouver très perturbés. Cela inquiète déjà les marchés financiers où le bras de fer engagé a fait chuter la livre lundi.
Eviter une économie dérégulée aux portes de l’Europe
Michel Barnier a fait miroiter un accord commercial "très ambitieux", pour éliminer tous les droits de douane et tous les quotas sur les biens échangés avec le continent, soit des conditions plus avantageuses que celles offertes aux autres partenaires de l’UE.
En contrepartie de cette ouverture inhabituelle, Bruxelles refuse de voir émerger une économie dérégulée à sa porte, qui profiterait d' "avantages concurrentiels déloyaux", a prévenu le Français. "Nous ne serons pas naïfs", a-t-il lancé.
"Plus le Royaume-Uni veut être proche (des règles européennes), plus l’accès au marché unique sera facile […] c’est une question d’équité", a renchéri la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Le Premier ministre britannique s’est voulu rassurant : son pays ne prévoit ni de faire une "concurrence déloyale" à l’UE, ni une "course vers le bas" sur les normes. Tout en martelant sa position de principe : le Royaume-Uni n’a pas à s’aligner sur les règles de l’UE "sur la concurrence, les subventions, la protection sociale, l’environnement" pour espérer un accord de libre-échange.
"Allons-nous empêcher les voitures italiennes ou du vin allemand d’entrer dans ce pays sans droits de douane faute d’alignement de l’UE sur nos règles britanniques sur les touillettes à café en plastique ou sur les congés maternité ? […] Bien sûr que non", a-t-il assuré.
Le futur superman du libre-échange ?
Comparant son pays à Clark Kent prêt à devenir le Superman du libre-échange face aux protectionnistes qui gagnent du terrain, l’artisan du Brexit a de nouveau exprimé les ambitions commerciales mondiales de son gouvernement en rappelant qu’il comptait négocier simultanément avec plusieurs pays hors de l’UE, des Etats-Unis à la Nouvelle-Zélande.
Son chef de la diplomatie Dominic Raab se rendra dans les deux semaines à venir en Australie, au Japon, à Singapour et en Malaisie pour discuter commerce.
"Le plus important pour 2020, c’est qu’après avoir quitté l’UE en début d’année, nous aurons regagné une indépendance économique et politique totale à la fin", a déclaré M. Raab devant les députés. "C’est à ce moment-là que s’achèvera la période de transition et elle ne sera pas prolongée".
Vu ce délai très court, les négociations entre Londres et Bruxelles, qui ne s’ouvriront que début mars, devront être menées tambour battant.
Avec le Royaume-Uni, "nos intérêts ne sont pas toujours convergents, en revanche il faut que nous travaillions à la convergence de nos intérêts à 27" pour ces pourparlers, a plaidé ce lundi la secrétaire d'Etat française chargée des affaires européennes, Amélie de Montchalin.
La pêche, là où le bat blesse
L’accès au marché unique du continent, fort de ses quelque 440 millions de consommateurs, est crucial pour le Royaume-Uni puisque l’UE reste son premier partenaire commercial. Sans accord, il faudra en revenir au cadre de l’Organisation mondiale du commerce, ce qui serait bien plus pénalisant car cela impliquerait des droits de douanes pour les entreprises importatrices et exportatrices.
La pêche, sur laquelle les deux parties ont promis de s’entendre avant le 1er juillet, sera l’un des sujets sur lesquels "existe le risque de rupture le plus grave", a rappelé Michel Barnier, pour qui le futur accord devra garantir "un accès réciproque continu aux marchés et aux eaux avec des quotas stables".
Les pêcheurs de plusieurs Etats membres, comme la France et le Danemark, sont dépendants des eaux britanniques. Ces dernières représentent 30% du chiffre d’affaires des pêcheurs français.
De son côté, Boris Johnson a souligné que "reprendre le contrôle" de ces eaux poissonneuses était de première importance et qu’elles devraient être accessibles d’abord aux "bateaux britanniques".
A distance, le ton s’est durci entre le Premier ministre britannique et le négociateur européen Michel Barnier. Ils ont chacun présenté leurs objectifs et leurs lignes rouges, pour la nouvelle ère qui s’est ouverte ce vendredi avec la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Les deux parties disposent d’une période de transition de 11 mois pour négocier un accord. Sinon, leurs échanges pourraient se retrouver très perturbés. Cela inquiète déjà les marchés financiers où le bras de fer engagé a fait chuter la livre lundi.
Eviter une économie dérégulée aux portes de l’Europe
Michel Barnier a fait miroiter un accord commercial "très ambitieux", pour éliminer tous les droits de douane et tous les quotas sur les biens échangés avec le continent, soit des conditions plus avantageuses que celles offertes aux autres partenaires de l’UE.
En contrepartie de cette ouverture inhabituelle, Bruxelles refuse de voir émerger une économie dérégulée à sa porte, qui profiterait d' "avantages concurrentiels déloyaux", a prévenu le Français. "Nous ne serons pas naïfs", a-t-il lancé.
"Plus le Royaume-Uni veut être proche (des règles européennes), plus l’accès au marché unique sera facile […] c’est une question d’équité", a renchéri la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Le Premier ministre britannique s’est voulu rassurant : son pays ne prévoit ni de faire une "concurrence déloyale" à l’UE, ni une "course vers le bas" sur les normes. Tout en martelant sa position de principe : le Royaume-Uni n’a pas à s’aligner sur les règles de l’UE "sur la concurrence, les subventions, la protection sociale, l’environnement" pour espérer un accord de libre-échange.
"Allons-nous empêcher les voitures italiennes ou du vin allemand d’entrer dans ce pays sans droits de douane faute d’alignement de l’UE sur nos règles britanniques sur les touillettes à café en plastique ou sur les congés maternité ? […] Bien sûr que non", a-t-il assuré.
Le futur superman du libre-échange ?
Comparant son pays à Clark Kent prêt à devenir le Superman du libre-échange face aux protectionnistes qui gagnent du terrain, l’artisan du Brexit a de nouveau exprimé les ambitions commerciales mondiales de son gouvernement en rappelant qu’il comptait négocier simultanément avec plusieurs pays hors de l’UE, des Etats-Unis à la Nouvelle-Zélande.
Son chef de la diplomatie Dominic Raab se rendra dans les deux semaines à venir en Australie, au Japon, à Singapour et en Malaisie pour discuter commerce.
"Le plus important pour 2020, c’est qu’après avoir quitté l’UE en début d’année, nous aurons regagné une indépendance économique et politique totale à la fin", a déclaré M. Raab devant les députés. "C’est à ce moment-là que s’achèvera la période de transition et elle ne sera pas prolongée".
Vu ce délai très court, les négociations entre Londres et Bruxelles, qui ne s’ouvriront que début mars, devront être menées tambour battant.
Avec le Royaume-Uni, "nos intérêts ne sont pas toujours convergents, en revanche il faut que nous travaillions à la convergence de nos intérêts à 27" pour ces pourparlers, a plaidé ce lundi la secrétaire d'Etat française chargée des affaires européennes, Amélie de Montchalin.
La pêche, là où le bat blesse
L’accès au marché unique du continent, fort de ses quelque 440 millions de consommateurs, est crucial pour le Royaume-Uni puisque l’UE reste son premier partenaire commercial. Sans accord, il faudra en revenir au cadre de l’Organisation mondiale du commerce, ce qui serait bien plus pénalisant car cela impliquerait des droits de douanes pour les entreprises importatrices et exportatrices.
La pêche, sur laquelle les deux parties ont promis de s’entendre avant le 1er juillet, sera l’un des sujets sur lesquels "existe le risque de rupture le plus grave", a rappelé Michel Barnier, pour qui le futur accord devra garantir "un accès réciproque continu aux marchés et aux eaux avec des quotas stables".
Les pêcheurs de plusieurs Etats membres, comme la France et le Danemark, sont dépendants des eaux britanniques. Ces dernières représentent 30% du chiffre d’affaires des pêcheurs français.
De son côté, Boris Johnson a souligné que "reprendre le contrôle" de ces eaux poissonneuses était de première importance et qu’elles devraient être accessibles d’abord aux "bateaux britanniques".
CopernicAdministrateur
Re: Après le Brexit, vient la tempête ? Le ton durcit entre Londres et Bruxelles
Ici on s'attendait chez les pècheurs à un coup de Trafalgar Ils n'ont pas perdu de temps : interdit de pècher dans les eaux des iles anglo-normandes alors que pour nous c'est le trottoir d'en face où on fait un AR dans la journée
Bon en ce moment les dockers de st malo bloquent le port
Bon en ce moment les dockers de st malo bloquent le port
ArthéniceMembre de BREZOLAND
Re: Après le Brexit, vient la tempête ? Le ton durcit entre Londres et Bruxelles
Michel Bernier m'a toujours fait l'effet d'un homme tranquille et mesuré. Personne n'a intérêt à gâcher les chances d'un accord profitable à tout le monde. Il faut bien, malgré tout, que les ego s'ébrouent un peu !
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Après le Brexit, vient la tempête ? Le ton durcit entre Londres et Bruxelles
Hier les médias ont montré des véliplanchistes inconscients en Manche malgré la tempète. Que nenni c'étaient des anglais qui la jouaient à l'anglaise pour cause de Brexit

ArthéniceMembre de BREZOLAND
Re: Après le Brexit, vient la tempête ? Le ton durcit entre Londres et Bruxelles
Le Brexit ...qui a tant fait parler ...je pense que c'était devenu surtout une affaire de politique interne à la Grande Bretagne ...Pour l'instant c'est plutôt calme ...l'anicroche des pêcheurs et de Jersey ,Guernesey était prévisible et a vraisemblablement été réglé ...Si ça trouve ça va se faire en douceur et pour le plaisir de chacun
Il est vrai aussi que l'actualité internationale est un peu centrée sur ce fameux virus et la chine qui tourne au ralenti....


scoopyMembre de BREZOLAND
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
» Trafic aérien perturbé cet été
» Damien Abad, une opinion ?
» Les mots en liaison, reliés entre eux
» Une des meilleures lettres jamais reçues par une compagnie d'assurances :
» Ce soir, je vais regarder...
» C'est fait: plus aucune voiture non-électrique vendue en Europe dès 2035
» Petite blague à partager
» Jupiter, descendu de son Olympe...
» Quel livre avez vous lu aujurd'hui ?
» Cocorico----------femmes je vous aime
» Il écrit ce que je pense...
» vous y avez peut etre droit
» Viré hier par la direction de BFM TV, Jean-Jacques Bourdin réagit pour la première fois : "Je suis tellement heureux d'être libéré, je repars pour de nouvelles aventures"
» L'acteur Jean-Louis Trintignant est décédé à l’âge de 91 ans
» A partir d'un certain âge l'amour peut être dangereux pour les messieurs !!!!
» Fête du cinéma 4 euros la séance
» Ukraine, déjà trois mois de combats !
» Combien de télévisions avez vous chez vous ?
» La série "DOC"
» Les pommes excellentes pour la santé ?
» Koh Lanta le totem maudit
» François Hollande et Julie Gayet se sont dit "oui"
» Les inventions et gadgets insolites
» bon a savoir ou pas
» Plus de 40 euros pour un paquet de cigarettes? Les Pays-Bas veulent sauter le pas
» Anniversaire de mariage
» Anecdotes de films
» Pourquoi l'UKRAINE ?
» Ce n'est qu'une suggestion...
» les retraités sont sous-représentés à la télé
» Salmonelle dans des produits Kinder: de nouvelles perquisitions dans l’usine Ferrero d’Arlon
» Une voiture percute des passants à Berlin: au moins un mort et une douzaine de blessés
» Des millions de tonnes de céréales bloquées en Ukraine: Moscou est accusée d'affamer certaines régions du monde
» Adieu covid bonjour monkeypox
» Le Français ,l'Americain et l'Arabe
» disparus de Mourmelon, Ardennes, et Valdahon, etc...
» Quesque la coronaropathie ?
» Alliance citoyenne vous connaissez ? Non et pourtant vous avez donné
» Code de la route !
» Gros coup de coeur
» Le sexe en patisserie
» La maladie des pets...
» Gaston en Normandie
» Emmanuel Macron nomme Elisabeth Borne Première ministre
» Une septuagénaire attaquée par un rat dans son sommeil: “Il a essayé de la ronger jusqu’à l’os”
» Le gouvernement français démissionnnera après une éventuelle réélection de Macron
» Guerre en Ukraine - Le géant américain de la restauration rapide McDonald's annonce qu'il se retire entièrement de Russie
» Test de Rorschah
» Un rapport officiel présenté vendredi en Suède a ouvert la voie à une adhésion du pays à l’Otan, en multipliant les conclusions favorables avant la décision du pays nordique attendue dans les prochains jours