Connexion
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 38 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 38 Invités :: 1 Moteur de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 297 le Dim 24 Mai 2020 - 22:45
L’équipe du forum
Administrateurs
Christophe (fondateur)
Copernic
Domi
Modérateurs
Blandine
Canelle
Christophe (fondateur)
Copernic
Domi
Modérateurs
Blandine
Canelle
Derniers sujets
La Russie retire une partie de ses troupes de sa frontière avec l'Ukraine, mais dénonce “l’hystérie” occidentale
2 participants
Page 1 sur 1
La Russie retire une partie de ses troupes de sa frontière avec l'Ukraine, mais dénonce “l’hystérie” occidentale
La Russie a ordonné mardi le retour dans leurs garnisons d’unités déployées près de la frontière ukrainienne, un premier signe de détente, leur présence laissant craindre depuis des semaines une invasion, sur fond de tensions russo-occidentales.
L’annonce intervient alors que le chancelier allemand Olaf Scholz est à Moscou pour rencontrer mardi après-midi le président russe Vladimir Poutine et désamorcer cette crise, nourrie par le déploiement de plus de 100.000 hommes dans le voisinage de l’Ukraine, pays pro-occidental que le Kremlin veut faire revenir dans sa sphère d’influence. “Les unités des districts militaires du Sud et de l’Ouest (zones frontalières de l’Ukraine, ndlr) qui ont achevé leurs tâches, ont déjà commencé à procéder au chargement sur les moyens de transports ferroviaires et routiers et commenceront à retourner vers leurs garnisons” mardi, a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. “Nous avons toujours dit qu’après l’achèvement des exercices (...) les troupes retourneront dans leurs garnisons d’origine. C’est ce qui se passe là, c’est le processus habituel”, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie n’a donné aucune indication quant au nombre des forces concernées et au calendrier du retrait. En revanche, M. Peskov a dénoncé “l’hystérie” occidentale qui prêtait à Moscou des intentions belliqueuses. Les députés russes ont pour leur part demandé mardi à Vladimir Poutine de reconnaître l’indépendance des deux républiques autoproclamées par les séparatistes prorusses dans l’Est de l’Ukraine.
“Hystérie” américaine
La Russie poursuit ses manoeuvres au Bélarus, voisin de l’Ukraine, jusqu’au 20 février. Kiev a de son côté salué l’union de l’Ukraine et de ses alliés occidentaux, qui ont empêché une “escalade” russe. “Ensemble avec nos partenaires, nous avons réussi à empêcher toute nouvelle escalade de la part de la Russie”, a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.
Le début du retrait militaire russe intervient après un première timide avancée lundi, lorsque le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait recommandé à Vladimir Poutine d’approfondir le dialogue avec l’Occident, tandis que son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, lui disait qu’une partie des manoeuvres militaires controversées s’achevaient. Washington estimait qu’une offensive russe contre son voisin était probablement imminente, si bien que son ambassade à Kiev a été abandonnée lundi pour être installée à Lviv dans l’Ouest du pays.
Des dizaines de pays ont appelé leurs ressortissants à partir d’Ukraine, en dépit des appels du président ukrainien Volodymyr Zelensky à ne pas céder à la panique. Le porte-parole du Kremlin a dénoncé une campagne occidentale “absolument sans précédent visant à provoquer des tensions”. “C’est le genre d’hystérie qui ne repose sur rien”, a-t-il lancé.
Pour la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, “le 15 février 2022 entre dans l’Histoire comme le jour de l’échec de la propagande guerrière de l’Occident. Ils sont humiliés et détruits sans qu’un coup de feu n’ait été tiré”.
Réactions occidentales
Moscou a envoyé des signaux de sa volonté de dialoguer, mais nous ne constatons pour le moment “aucun signe de désescalade” sur le terrain avec le maintien des armements aux frontières avec l’Ukraine, a déclaré mardi le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg. “Il y a des signaux de la part de Moscou pour une poursuite de la diplomatie. Cela incite à un optimisme prudent (...) mais le déplacement de troupes par la Russie ne permet pas un apaisement des tensions si les équipements lourds restent sur place, car elles peuvent revenir rapidement”, a-t-il précisé au cours d’une conférence de presse à la veille d’une réunion des ministres de la Défense de l’Alliance.
Pour l’Allemagne l’annonce du retrait de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine doit être de “suivie de faits”, a prévenu mardi la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock. “Jusqu’à présent, il n’y a eu que des annonces et celles-ci doivent maintenant être suivies de faits, car nous avons besoin de confiance, nous avons besoin de sécurité pour tous les citoyens ici, chez nous en Europe”, a déclaré la ministre des Affaires étrangères à Madrid lors d’une conférence de presse commune avec son homologue espagnol, José Manuel Albares.
Du côté anglais, le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé mardi que les renseignements concernant la présence russe aux frontières ukrainiennes restaient “toujours pas encourageants” malgré l’annonce d’un retrait de certaines troupes et une “ouverture” au “dialogue” de la part de Moscou. “La Russie se montre ouverte au dialogue, mais d’un autre côté les renseignements que nous voyons aujourd’hui ne sont toujours pas encourageants”, a déclaré le dirigeant à l’issue d’une réunion de crise sur l’Ukraine, évoquant “des hôpitaux de campagne russes construits près de la frontière ukrainienne au Bélarus” et “davantage de groupes tactiques de bataillons se rapprochant de la frontière”.
Autre son de cloche pour le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal qui a salué mardi un “signal positif” si les informations sur un retrait militaire russe à la frontière de l’Ukraine sont confirmées. “Si elles sont confirmées, ce serait un signal positif, un signe de désescalade que nous appelons de nos vœux depuis des semaines”, a réagi le secrétaire d’État, indiquant que des “échanges sont prévus au niveau des chefs d’État et notamment avec le président de la République, y compris dans les heures qui viennent”.
“Journée de l’unité”
La Russie, qui a déjà annexé la Crimée en 2014 et soutient des séparatistes prorusses dans un conflit dans l’Est de l’Ukraine depuis huit ans, a constamment nié toute intention belliqueuse. Elle se dit à l’inverse menacée par l’expansion des moyens de l’Otan en Europe de l’Est et réclame des “garanties de sécurité”, notamment l’assurance que l’Ukraine n’adhérera jamais à l’Otan et que l’Alliance éloigne se infrastructures militaires des frontières russes.
Ces exigences ont été rejetées par les Occidentaux qui ont proposé en échange des pourparlers sur d’autres sujets comme le contrôle des armements, les visites réciproques d’infrastructures sensibles ou des discussions sur les craintes russes en matière de sécurité. M. Lavrov avait donc sur cette base dit à Vladimir Poutine que même si ses principales revendications avaient été rejetées, il fallait “prolonger et élargir” le dialogue avec les Occidentaux.
Alors que des médias américains avaient évoqué la date de mercredi comme jour potentiel d’une invasion russe, le président ukrainien n’a cessé d’appeler au calme la communauté internationale et sa population. Il a décrété le 16 février “journée de l’unité”, appelant les Ukrainiens à manifester leur patriotisme en portant les couleurs bleu et jaune du drapeau ce jour-là. Au risque d’irriter le Kremlin, M. Zelensky a aussi réitéré lundi que Kiev voulait rejoindre l’Otan afin de “garantir sa sécurité”. Mais cette perspective n’est pas à l’ordre du jour, selon les Occidentaux qui, s’ils défendent le droit de l’Ukraine à ambitionner de rejoindre l’Alliance, n’ont jamais fixé aucun calendrier en vue d’une adhésion.
L’annonce intervient alors que le chancelier allemand Olaf Scholz est à Moscou pour rencontrer mardi après-midi le président russe Vladimir Poutine et désamorcer cette crise, nourrie par le déploiement de plus de 100.000 hommes dans le voisinage de l’Ukraine, pays pro-occidental que le Kremlin veut faire revenir dans sa sphère d’influence. “Les unités des districts militaires du Sud et de l’Ouest (zones frontalières de l’Ukraine, ndlr) qui ont achevé leurs tâches, ont déjà commencé à procéder au chargement sur les moyens de transports ferroviaires et routiers et commenceront à retourner vers leurs garnisons” mardi, a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. “Nous avons toujours dit qu’après l’achèvement des exercices (...) les troupes retourneront dans leurs garnisons d’origine. C’est ce qui se passe là, c’est le processus habituel”, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie n’a donné aucune indication quant au nombre des forces concernées et au calendrier du retrait. En revanche, M. Peskov a dénoncé “l’hystérie” occidentale qui prêtait à Moscou des intentions belliqueuses. Les députés russes ont pour leur part demandé mardi à Vladimir Poutine de reconnaître l’indépendance des deux républiques autoproclamées par les séparatistes prorusses dans l’Est de l’Ukraine.
“Hystérie” américaine
La Russie poursuit ses manoeuvres au Bélarus, voisin de l’Ukraine, jusqu’au 20 février. Kiev a de son côté salué l’union de l’Ukraine et de ses alliés occidentaux, qui ont empêché une “escalade” russe. “Ensemble avec nos partenaires, nous avons réussi à empêcher toute nouvelle escalade de la part de la Russie”, a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.
Le début du retrait militaire russe intervient après un première timide avancée lundi, lorsque le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait recommandé à Vladimir Poutine d’approfondir le dialogue avec l’Occident, tandis que son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, lui disait qu’une partie des manoeuvres militaires controversées s’achevaient. Washington estimait qu’une offensive russe contre son voisin était probablement imminente, si bien que son ambassade à Kiev a été abandonnée lundi pour être installée à Lviv dans l’Ouest du pays.
Des dizaines de pays ont appelé leurs ressortissants à partir d’Ukraine, en dépit des appels du président ukrainien Volodymyr Zelensky à ne pas céder à la panique. Le porte-parole du Kremlin a dénoncé une campagne occidentale “absolument sans précédent visant à provoquer des tensions”. “C’est le genre d’hystérie qui ne repose sur rien”, a-t-il lancé.
Pour la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, “le 15 février 2022 entre dans l’Histoire comme le jour de l’échec de la propagande guerrière de l’Occident. Ils sont humiliés et détruits sans qu’un coup de feu n’ait été tiré”.
Réactions occidentales
Moscou a envoyé des signaux de sa volonté de dialoguer, mais nous ne constatons pour le moment “aucun signe de désescalade” sur le terrain avec le maintien des armements aux frontières avec l’Ukraine, a déclaré mardi le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg. “Il y a des signaux de la part de Moscou pour une poursuite de la diplomatie. Cela incite à un optimisme prudent (...) mais le déplacement de troupes par la Russie ne permet pas un apaisement des tensions si les équipements lourds restent sur place, car elles peuvent revenir rapidement”, a-t-il précisé au cours d’une conférence de presse à la veille d’une réunion des ministres de la Défense de l’Alliance.
Pour l’Allemagne l’annonce du retrait de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine doit être de “suivie de faits”, a prévenu mardi la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock. “Jusqu’à présent, il n’y a eu que des annonces et celles-ci doivent maintenant être suivies de faits, car nous avons besoin de confiance, nous avons besoin de sécurité pour tous les citoyens ici, chez nous en Europe”, a déclaré la ministre des Affaires étrangères à Madrid lors d’une conférence de presse commune avec son homologue espagnol, José Manuel Albares.
Du côté anglais, le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé mardi que les renseignements concernant la présence russe aux frontières ukrainiennes restaient “toujours pas encourageants” malgré l’annonce d’un retrait de certaines troupes et une “ouverture” au “dialogue” de la part de Moscou. “La Russie se montre ouverte au dialogue, mais d’un autre côté les renseignements que nous voyons aujourd’hui ne sont toujours pas encourageants”, a déclaré le dirigeant à l’issue d’une réunion de crise sur l’Ukraine, évoquant “des hôpitaux de campagne russes construits près de la frontière ukrainienne au Bélarus” et “davantage de groupes tactiques de bataillons se rapprochant de la frontière”.
Autre son de cloche pour le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal qui a salué mardi un “signal positif” si les informations sur un retrait militaire russe à la frontière de l’Ukraine sont confirmées. “Si elles sont confirmées, ce serait un signal positif, un signe de désescalade que nous appelons de nos vœux depuis des semaines”, a réagi le secrétaire d’État, indiquant que des “échanges sont prévus au niveau des chefs d’État et notamment avec le président de la République, y compris dans les heures qui viennent”.
“Journée de l’unité”
La Russie, qui a déjà annexé la Crimée en 2014 et soutient des séparatistes prorusses dans un conflit dans l’Est de l’Ukraine depuis huit ans, a constamment nié toute intention belliqueuse. Elle se dit à l’inverse menacée par l’expansion des moyens de l’Otan en Europe de l’Est et réclame des “garanties de sécurité”, notamment l’assurance que l’Ukraine n’adhérera jamais à l’Otan et que l’Alliance éloigne se infrastructures militaires des frontières russes.
Ces exigences ont été rejetées par les Occidentaux qui ont proposé en échange des pourparlers sur d’autres sujets comme le contrôle des armements, les visites réciproques d’infrastructures sensibles ou des discussions sur les craintes russes en matière de sécurité. M. Lavrov avait donc sur cette base dit à Vladimir Poutine que même si ses principales revendications avaient été rejetées, il fallait “prolonger et élargir” le dialogue avec les Occidentaux.
Alors que des médias américains avaient évoqué la date de mercredi comme jour potentiel d’une invasion russe, le président ukrainien n’a cessé d’appeler au calme la communauté internationale et sa population. Il a décrété le 16 février “journée de l’unité”, appelant les Ukrainiens à manifester leur patriotisme en portant les couleurs bleu et jaune du drapeau ce jour-là. Au risque d’irriter le Kremlin, M. Zelensky a aussi réitéré lundi que Kiev voulait rejoindre l’Otan afin de “garantir sa sécurité”. Mais cette perspective n’est pas à l’ordre du jour, selon les Occidentaux qui, s’ils défendent le droit de l’Ukraine à ambitionner de rejoindre l’Alliance, n’ont jamais fixé aucun calendrier en vue d’une adhésion.
CopernicAdministrateur
Votre question qui a retenue toute mon attention et pour laquelle je vous remercie !
Copernic a écrit:La Russie a ordonné mardi le retour dans leurs garnisons d’unités déployées près de la frontière ukrainienne, un premier signe de détente, leur présence laissant craindre depuis des semaines une invasion, sur fond de tensions russo-occidentales.
L’annonce intervient alors que le chancelier allemand Olaf Scholz est à Moscou pour rencontrer mardi après-midi le président russe Vladimir Poutine et désamorcer cette crise, nourrie par le déploiement de plus de 100.000 hommes dans le voisinage de l’Ukraine, pays pro-occidental que le Kremlin veut faire revenir dans sa sphère d’influence. “Les unités des districts militaires du Sud et de l’Ouest (zones frontalières de l’Ukraine, ndlr) qui ont achevé leurs tâches, ont déjà commencé à procéder au chargement sur les moyens de transports ferroviaires et routiers et commenceront à retourner vers leurs garnisons” mardi, a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. “Nous avons toujours dit qu’après l’achèvement des exercices (...) les troupes retourneront dans leurs garnisons d’origine. C’est ce qui se passe là, c’est le processus habituel”, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie n’a donné aucune indication quant au nombre des forces concernées et au calendrier du retrait. En revanche, M. Peskov a dénoncé “l’hystérie” occidentale qui prêtait à Moscou des intentions belliqueuses. Les députés russes ont pour leur part demandé mardi à Vladimir Poutine de reconnaître l’indépendance des deux républiques autoproclamées par les séparatistes prorusses dans l’Est de l’Ukraine.
“Hystérie” américaine
La Russie poursuit ses manoeuvres au Bélarus, voisin de l’Ukraine, jusqu’au 20 février. Kiev a de son côté salué l’union de l’Ukraine et de ses alliés occidentaux, qui ont empêché une “escalade” russe. “Ensemble avec nos partenaires, nous avons réussi à empêcher toute nouvelle escalade de la part de la Russie”, a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.
Le début du retrait militaire russe intervient après un première timide avancée lundi, lorsque le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait recommandé à Vladimir Poutine d’approfondir le dialogue avec l’Occident, tandis que son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, lui disait qu’une partie des manoeuvres militaires controversées s’achevaient. Washington estimait qu’une offensive russe contre son voisin était probablement imminente, si bien que son ambassade à Kiev a été abandonnée lundi pour être installée à Lviv dans l’Ouest du pays.
Des dizaines de pays ont appelé leurs ressortissants à partir d’Ukraine, en dépit des appels du président ukrainien Volodymyr Zelensky à ne pas céder à la panique. Le porte-parole du Kremlin a dénoncé une campagne occidentale “absolument sans précédent visant à provoquer des tensions”. “C’est le genre d’hystérie qui ne repose sur rien”, a-t-il lancé.
Pour la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, “le 15 février 2022 entre dans l’Histoire comme le jour de l’échec de la propagande guerrière de l’Occident. Ils sont humiliés et détruits sans qu’un coup de feu n’ait été tiré”.
Réactions occidentales
Moscou a envoyé des signaux de sa volonté de dialoguer, mais nous ne constatons pour le moment “aucun signe de désescalade” sur le terrain avec le maintien des armements aux frontières avec l’Ukraine, a déclaré mardi le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg. “Il y a des signaux de la part de Moscou pour une poursuite de la diplomatie. Cela incite à un optimisme prudent (...) mais le déplacement de troupes par la Russie ne permet pas un apaisement des tensions si les équipements lourds restent sur place, car elles peuvent revenir rapidement”, a-t-il précisé au cours d’une conférence de presse à la veille d’une réunion des ministres de la Défense de l’Alliance.
Pour l’Allemagne l’annonce du retrait de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine doit être de “suivie de faits”, a prévenu mardi la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock. “Jusqu’à présent, il n’y a eu que des annonces et celles-ci doivent maintenant être suivies de faits, car nous avons besoin de confiance, nous avons besoin de sécurité pour tous les citoyens ici, chez nous en Europe”, a déclaré la ministre des Affaires étrangères à Madrid lors d’une conférence de presse commune avec son homologue espagnol, José Manuel Albares.
Du côté anglais, le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé mardi que les renseignements concernant la présence russe aux frontières ukrainiennes restaient “toujours pas encourageants” malgré l’annonce d’un retrait de certaines troupes et une “ouverture” au “dialogue” de la part de Moscou. “La Russie se montre ouverte au dialogue, mais d’un autre côté les renseignements que nous voyons aujourd’hui ne sont toujours pas encourageants”, a déclaré le dirigeant à l’issue d’une réunion de crise sur l’Ukraine, évoquant “des hôpitaux de campagne russes construits près de la frontière ukrainienne au Bélarus” et “davantage de groupes tactiques de bataillons se rapprochant de la frontière”.
Autre son de cloche pour le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal qui a salué mardi un “signal positif” si les informations sur un retrait militaire russe à la frontière de l’Ukraine sont confirmées. “Si elles sont confirmées, ce serait un signal positif, un signe de désescalade que nous appelons de nos vœux depuis des semaines”, a réagi le secrétaire d’État, indiquant que des “échanges sont prévus au niveau des chefs d’État et notamment avec le président de la République, y compris dans les heures qui viennent”.
“Journée de l’unité”
La Russie, qui a déjà annexé la Crimée en 2014 et soutient des séparatistes prorusses dans un conflit dans l’Est de l’Ukraine depuis huit ans, a constamment nié toute intention belliqueuse. Elle se dit à l’inverse menacée par l’expansion des moyens de l’Otan en Europe de l’Est et réclame des “garanties de sécurité”, notamment l’assurance que l’Ukraine n’adhérera jamais à l’Otan et que l’Alliance éloigne se infrastructures militaires des frontières russes.
Ces exigences ont été rejetées par les Occidentaux qui ont proposé en échange des pourparlers sur d’autres sujets comme le contrôle des armements, les visites réciproques d’infrastructures sensibles ou des discussions sur les craintes russes en matière de sécurité. M. Lavrov avait donc sur cette base dit à Vladimir Poutine que même si ses principales revendications avaient été rejetées, il fallait “prolonger et élargir” le dialogue avec les Occidentaux.
Alors que des médias américains avaient évoqué la date de mercredi comme jour potentiel d’une invasion russe, le président ukrainien n’a cessé d’appeler au calme la communauté internationale et sa population. Il a décrété le 16 février “journée de l’unité”, appelant les Ukrainiens à manifester leur patriotisme en portant les couleurs bleu et jaune du drapeau ce jour-là. Au risque d’irriter le Kremlin, M. Zelensky a aussi réitéré lundi que Kiev voulait rejoindre l’Otan afin de “garantir sa sécurité”. Mais cette perspective n’est pas à l’ordre du jour, selon les Occidentaux qui, s’ils défendent le droit de l’Ukraine à ambitionner de rejoindre l’Alliance, n’ont jamais fixé aucun calendrier en vue d’une adhésion.
Ça c'était le 15 février !
Mais aujourd'hui, 9 jours après (le 24 février), les choses ont malheureusement bien changées !!!! :
https://qactus.fr/2022/02/24/ukraine-urgent-linvasion-des-troupes-russes-a-commence-service-de-presse-du-ministere-de-linterieur-ukrainien-qui-rapporte-ces-informations/
Invité- Invité
Re: La Russie retire une partie de ses troupes de sa frontière avec l'Ukraine, mais dénonce “l’hystérie” occidentale
Et Macron qui croyait influencer Poutine!!
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Votre réponse pour laquelle je vous remercie!
Frimousse73 a écrit:Et Macron qui croyait influencer Poutine!!
![:slight_smile: 🙂](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f642.png?v=2.2.7)
![:musical_score: 🎼](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f3bc.png?v=2.2.7)
![:heart: ❤](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/2764.png?v=2.2.7)
![:sun_with_face: 🌞](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f31e.png?v=2.2.7)
![:musical_note: 🎵](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f3b5.png?v=2.2.7)
![:tulip: 🌷](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f337.png?v=2.2.7)
![:star2: 🌟](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f31f.png?v=2.2.7)
![:blossom: 🌼](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f33c.png?v=2.2.7)
![:deciduous_tree: 🌳](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f333.png?v=2.2.7)
![:books: 📚](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f4da.png?v=2.2.7)
![:herb: 🌿](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f33f.png?v=2.2.7)
![La Russie retire une partie de ses troupes de sa frontière avec l'Ukraine, mais dénonce “l’hystérie” occidentale 78_20733](https://i.servimg.com/u/f28/19/36/71/30/78_20733.gif)
![:exclamation: ❗](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/2757.png?v=2.2.7)
![:point_right: 👉](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/1f449.png?v=2.2.7)
Comme quoi, comme on dit :
"Il n'y a que la Foi qui sauve" !
Maintenant, vexé comme un poux par son échec avec Poutine :
Il paraît que ce pim (qui n'en rate pas une et qui est tout juste bon à faire du vent et à emm... le Peuple de France et les non vaccinés !) veut recourir (ça... C'est "la cerise sur le gâteau" !!!!) à de terribles sanctions (on croit rêver, devant tant d'irresponsabilité, d'immaturité, d'imbécilité, et de sottise !!!!) en représailles contre les Russes !
C'est pourquoi...
Si ces mesures "terribles" (Et surtout, terriblement insconscientes !!!) sont effectivement mises en place :
Que Dieu protège la France et que le ciel nous vienne en aide parce-que comme (vous connaissez cet aphorisme, n'est-ce pas ?) "ventre affamé n'a point d'oreille"...
Nous, en France (suivez mon regard !) on est bien nourri, bien gros et bien gras; notre jeunesse braillarde est plus ou moins abrutie et intoxiquée par la drogue et par l'alcool; on n'a pratiquement plus d'armée; en clair :
On a du souci à nous faire, car, d'une part, l'Ukraine n'est pas très loin de la France (2000km à peine !) ; et d'autre part, que pourrons-nous faire contre une horde de soldats Russes surentraînés et affamés qui déferlerait sur la France pour l'envahir ???
.... Pas grand chose, je le crains !!!!
Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une très
![La Russie retire une partie de ses troupes de sa frontière avec l'Ukraine, mais dénonce “l’hystérie” occidentale Bonne_11](https://i.servimg.com/u/f28/19/36/71/30/bonne_11.jpg)
![:exclamation: ❗](https://cdn.jsdelivr.net/emojione/assets/png/2757.png?v=2.2.7)
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
» Marre des moucherons !!!
» Un peu d'humour dans ce monde de brut
» L’Arcom a tranché: C8 et NRJ12 perdent leur fréquence sur la TNT
» Une BD sur la shoah
» Humour politique
» Remake d'un classique du cinéma : le comte de monte cristo
» “Le moment est grave”: Lucie Castets demande à Macron de la nommer Première ministre
» La gauche et la collaboration
» Second tour des élections législatives "surprise 2024"
» pop-corn salé. Santa
» Quel livre avez vous lu aujourd'hui ?
» Humour en images ... tous thèmes ...
» En français s'il vous plait
» 08 juillet, les paris sur le nouveau gouvernement sont lancés !!!
» Euro 2024 : la compétition
» “Un drame pour nos démocraties”: les dirigeants du monde entier indignés par “l’ignoble” tentative d’assassinat visant Trump
» Deschamps stop ou encore ?
» François Hollande candidat aux élections législatives en Corrèze avec le Nouveau Front populaire : Colère et déception de Manuel Valls contre l'ancien président de la République
» Les médias sont ils de plus en plus politisés au niveau de leur infos, programmes, émissions, séries ?
» FRANJO. L' humoriste qui monte ?
» Le plus dangereux apres les elections sera ?
» Le vouvoiement à l'école
» Qui a rempli, ce dimanche, son devoir électoral ?
» L'immigration analysée par un expert
» Pour Macron, “pas question” de “gouverner demain avec LFI”
» Némésis, une association à connaître.
» C'est parti pour le tour de France 2024
» Appareil Airfryer avis
» le film : un ptit truc en plus
» RACISME- TESTING
» l'immigration en chiffres
» Chanson retrouvée. Le Corselet.
» Pub SNCF connect : Aliocha Schneider
» Législatives. La propagande se déploie.
» Les candidats de ma circonscription
» Nature ,l'écologie,notre environnement
» Nous sommes le 16 juin 2024. Que s'est-il passé le 16 juin 1940 ?
» Le triste spectacle de nos élus politiques...
» Jean-Luc Mélenchon n'envisage pas d'être lui-même candidat aux législatives des 12 et 19 juin, a indiqué hier soir sur France 2 l'ancien candidat LFI à la présidentielle
» Pour les "nuls" en cuisine
» Elections européennes : quelques infos sur les différents programmes
» Pour les prochaines elections Européennes, l'extrème droite a le vent en poupe
» Les propriétaires doivent faire une déclaration d'occupation et de loyer avant le 1er juillet
» Le drame de MAYOTTE
» Coup de tonnerre dans le paysage politique français !
» Vous maquillez vous ?
» Elections européennes : Les Insoumis dénoncent (déjà) de "nombreuses irrégularités" dans le déroulement du scrutin en France - Jean-Luc Mélenchon souhaite "une commission d’enquête"
» Crise au 20h de France 2 avec les audiences qui ne cessent de baisser depuis des mois : Voici les noms qui commencent à circuler pour remplacer Anne-Sophie Lapix et Laurent Delahousse à la présentation
» Elections du 9 juin, on y est !
» MACRON et la guerre en UKRAINE
» La dette de la France est une bombe à retardement...
» Groupe d'enfants percutés à La Rochelle à vélo par une automobiliste de 83 ans roulant à "contresens": La fillette âgée de 10 ans en état de mort cérébrale est décédée, annonce le parquet
» L'horreur de l'immigration.
» Crépol, Thomas et les suites
» Projet de loi sur l' euthanasie.
» Filet de cabilleau et pommes de terre à l'eau.
» Hier soir, j'ai regardé...
» Chaque jour sa citation !!
» Nouvelle-Calédonie