Mamie l'arnaque !

Son voisin souffrant lui confie 36 000 €, une fois rétabli la mamie de 86 ans joue l'amnésie


devant de s'absenter de chez lui pour un séjour à l'hôpital, un octogénaire - craignant un cambriolage - a confié ses économies à sa voisine de 86 ans. Problème : à son retour à la maison, la gentille voisine s'était transformée en sombre voleuse...

C'est l'histoire d'une boîte à gâteaux qui valait très cher. Pendant 18 mois, les gendarmes ont enquêté pour tenter de remettre la main sur ce magot introuvable.

À l'été 2020, un octogénaire de Ginals, dans le Tarn-et-Garonne, doit être hospitalisé. Dans une boîte à gâteaux, il a placé les économies d'une vie.

Michel, craignant un cambriolage durant son absence, décide de confier cette précieuse boîte à Simone, sa voisine de 86 ans en qui il a visiblement toute confiance. Elle lui rendra évidemment la boîte à son retour de séjour... pensait-il.


Une fois rentré de l'hôpital, il demande donc à sa voisine de lui rendre son argent. Elle refuse. L'homme, "très vulnérable" comme le rapportent nos confrères de La Dépêche, est désemparé.

Il contacte la gendarmerie, qui se rend chez Simone. Les gendarmes sont clairs, l'octogénaire a 48 heures pour rendre l'argent à son voisin.

Une enquête est ouverte, des réquisitions bancaires sont effectuées, et une équipe cynophile avec un chien spécialisé dans la recherche de billets est dépêchée sur place. Rien n'y fait, la boîte à gâteaux reste introuvable.
Une convocation qui fait revenir l'argent

Dix-huit mois plus tard, le 22 février dernier, Simone était convoquée par le tribunal. Au moment où elle a reçu cette convocation, l'octogénaire a ramené 29 300 € à la gendarmerie. Elle explique : "J’ai oublié ce paquet d’argent dans une armoire qui n’a pas été fouillée."

Une explication qui n'a pas vraiment convaincu la présidente du tribunal, l'accusée ayant changé quatre fois de version devant les gendarmes.

Selon l'avocat de l'octogénaire, celle-ci présenterait des troubles de la mémoire.
Le tribunal donne raison au plaignant

Pourtant, selon l'avocate de la partie civile, Simone n'est pas dans le besoin : "Elle a 300 000 euros en liquide sur ses comptes, elle n’a pas besoin de l’argent qui lui a été confié."

Elle est donc finalement condamnée à rendre les 4 900 € manquants, ainsi que 2 100 € de préjudice moral pour sa victime. En plus, l'octogénaire devra régler une amende de 3 000 €, dont 1 500 € avec sursis, pour abus de confiance.

je reviendrai lire demain.

Sophie, c'est pour toi ça...

Je n'y comprends rien du tout .. Et j'ai la flemme de me creuser les méninges ce soir ..

Pas très futée la voleuse! Elle n'aurait rien rapporté, elle s'en tirait si l'autre n'avait aucune preuve qu'elle lui avait confié ses économies!

Oui je ne comprends pas pourquoi elle est venue rapporter les 29300€ ?!?

Quand on approche les 90 ans... raisonne-t-on comme à 70 voire 80 ?
Le tout serait de savoir où la mamie avait planqué la boite que les gendarmes, forcément très futés, n'ont pas réussi à trouver...

Ben oui surtout qu'il manque des sous. On s'organise les filles et ça serait bien le diable si on arriverait pas à les retrouver, on est quand même plus futes-futes non?