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Vous n'allez pas me croire (mdr)
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Vous n'allez pas me croire (mdr)
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Ça s'est passé il y a plus de cinquante ans. C'était fin des années soixante, fin octobre, je m'en souviens très bien je venais d'être nommé à Quimper après avoir travaillé quelques années dans la région parisienne. Je revenais d'une mission dans la région de Morlaix et en début de soirée je roulais vers mon domicile dans le sud Finistère à bord d'une superbe 403 qui approchait les 200 000 kilomètres. Mais comme m'a dit le chef du service auto le matin même, les Peugeot sont increvables.
Il avait fait très beau toute la journée mais en passant les monts d'Arrée (point culminant le Roc Trévezel 383 mètres) il y avait un petit crachin bien breton et comme la nuit tombait on ne voyait plus grand chose. Soudain, après quelques soubresauts le moteur cala. J'ai juste eu le temps de me mettre au point mort et avec l'erre de véhicule j'ai pu me garer sur le bas côté. Je ne sais pas si vous connaissez cette partie de la Bretagne intérieure mais c'est le désert. Au bout de quelques instants mes yeux se sont habitués à l'obscurité et j'ai aperçu une lumière à quelques centaines de mètres. Je me suis dirigé dans cette direction et je suis arrivé a une maisonnette un peu en retrait de la route. J'ai frappé une femme m'a ouvert. Je lui a fait part de mes malheurs et je lui ai demandé si je pouvais téléphoner. Elle m'a répondu qu'elle n'avait pas le téléphone, que la cabine publique était au bourg à huit kilomètres et qu'à cette heure elle était fermée. Elle me proposa d'entrer, je n'ai pas refusé car j'étais trempé. Dans la pièce principale qui servait également de cuisine il y avait un bon feu de cheminée, je m'en suis approché car je commençais à avoir froid. Après quelques banalités elle me demanda si je n'avais pas faim, je lui ai avoué que je mangerais bien un morceau. Elle apporta un grand pain rond, une motte de beurre, un beau morceau de lard, une bouteille de vin, un verre un couteau et m'invita à casser la croûte. Je me suis pas fait prier.
Je n'avais pas fini mon premier morceau de pain beurre au lard quand la porte s'ouvrit, un homme entra avec un seau de lait au bout de chaque bras, il vint vers moi et sans dire un mot enleva le pain, le beurre, le lard, le vin. Un peu surpris, j'ai failli m'étrangler avec ma dernière bouchée puis quand j'ai pu parler je lui ai fait part de mes problèmes avec mon véhicule et je lui dis que gentiment son épouse m'a offert une petite collation. "Où allez vous dormir?" me demanda t'il. Je ne m'étais pas encore posé la question mais je lui dis que si je trouvais pas mieux je dormirai dans ma voiture et que demain j'irai à pieds ou en stop à la cabine publique pour téléphoner." Vous dormirez ici." Un peu gêné mais bien contant j'ai bredouillé un truc dans le genre; "Je ne voudrais pas vous déranger". Sans me répondre il a reprit ses seaux de lait, est allé au fond de la pièce où il y avait un écrémeuse manuelle. Je l'ai regardé faire, sa femme continuais sans parler à ses taches ménagères.
Une fois terminé il a démonté et nettoyé l'écrémeuse, rangé la crème et le lait écrémé, à rangé quelques bricoles et m'a dit "on va au lit." Là je me suis rendu compte que la maison ne comportait que deux pièces séparées par un couloir, je lui ai fait remarquer qu'il n'y avait pas de place pour moi, il me répondit qu'il dormira au milieu, sa femme d'un coté et moi de l'autre et que le lit était assez large. Son épouse était déjà couchée et semblait dormir, il se mit rapidement au lit et éteignit la lumière. Moi complètement dépassé par les événements j'ai enlevé mon pantalon, je me suis également couché mais je n'ai pas trouvé le sommeil.
Au milieu de la nuit on entendit un grand meuglement qui venait de l'étable. L'homme se leva mis son bleu de travail, ses bottes et parti en courant en criant ; "La vache va vêler". Le femme s'approcha de moi et me dit que la vache allait avoir un petit veau, J'avais compris mais n'ayant pas de connaissance dans ce domaine je lui dis que je ne lui serais d'aucune aide. Mais me dit elle à oreille ; " il en a pour un moment vous devriez en profiter". En se rapprochant de moi elle insista tellement que je me suis levé et dans le placard de la cuisine j'ai pris le pain le vin, le beurre, le lard, et je me suis remis à casser la croûte.
Ça s'est passé il y a plus de cinquante ans. C'était fin des années soixante, fin octobre, je m'en souviens très bien je venais d'être nommé à Quimper après avoir travaillé quelques années dans la région parisienne. Je revenais d'une mission dans la région de Morlaix et en début de soirée je roulais vers mon domicile dans le sud Finistère à bord d'une superbe 403 qui approchait les 200 000 kilomètres. Mais comme m'a dit le chef du service auto le matin même, les Peugeot sont increvables.
Il avait fait très beau toute la journée mais en passant les monts d'Arrée (point culminant le Roc Trévezel 383 mètres) il y avait un petit crachin bien breton et comme la nuit tombait on ne voyait plus grand chose. Soudain, après quelques soubresauts le moteur cala. J'ai juste eu le temps de me mettre au point mort et avec l'erre de véhicule j'ai pu me garer sur le bas côté. Je ne sais pas si vous connaissez cette partie de la Bretagne intérieure mais c'est le désert. Au bout de quelques instants mes yeux se sont habitués à l'obscurité et j'ai aperçu une lumière à quelques centaines de mètres. Je me suis dirigé dans cette direction et je suis arrivé a une maisonnette un peu en retrait de la route. J'ai frappé une femme m'a ouvert. Je lui a fait part de mes malheurs et je lui ai demandé si je pouvais téléphoner. Elle m'a répondu qu'elle n'avait pas le téléphone, que la cabine publique était au bourg à huit kilomètres et qu'à cette heure elle était fermée. Elle me proposa d'entrer, je n'ai pas refusé car j'étais trempé. Dans la pièce principale qui servait également de cuisine il y avait un bon feu de cheminée, je m'en suis approché car je commençais à avoir froid. Après quelques banalités elle me demanda si je n'avais pas faim, je lui ai avoué que je mangerais bien un morceau. Elle apporta un grand pain rond, une motte de beurre, un beau morceau de lard, une bouteille de vin, un verre un couteau et m'invita à casser la croûte. Je me suis pas fait prier.
Je n'avais pas fini mon premier morceau de pain beurre au lard quand la porte s'ouvrit, un homme entra avec un seau de lait au bout de chaque bras, il vint vers moi et sans dire un mot enleva le pain, le beurre, le lard, le vin. Un peu surpris, j'ai failli m'étrangler avec ma dernière bouchée puis quand j'ai pu parler je lui ai fait part de mes problèmes avec mon véhicule et je lui dis que gentiment son épouse m'a offert une petite collation. "Où allez vous dormir?" me demanda t'il. Je ne m'étais pas encore posé la question mais je lui dis que si je trouvais pas mieux je dormirai dans ma voiture et que demain j'irai à pieds ou en stop à la cabine publique pour téléphoner." Vous dormirez ici." Un peu gêné mais bien contant j'ai bredouillé un truc dans le genre; "Je ne voudrais pas vous déranger". Sans me répondre il a reprit ses seaux de lait, est allé au fond de la pièce où il y avait un écrémeuse manuelle. Je l'ai regardé faire, sa femme continuais sans parler à ses taches ménagères.
Une fois terminé il a démonté et nettoyé l'écrémeuse, rangé la crème et le lait écrémé, à rangé quelques bricoles et m'a dit "on va au lit." Là je me suis rendu compte que la maison ne comportait que deux pièces séparées par un couloir, je lui ai fait remarquer qu'il n'y avait pas de place pour moi, il me répondit qu'il dormira au milieu, sa femme d'un coté et moi de l'autre et que le lit était assez large. Son épouse était déjà couchée et semblait dormir, il se mit rapidement au lit et éteignit la lumière. Moi complètement dépassé par les événements j'ai enlevé mon pantalon, je me suis également couché mais je n'ai pas trouvé le sommeil.
Au milieu de la nuit on entendit un grand meuglement qui venait de l'étable. L'homme se leva mis son bleu de travail, ses bottes et parti en courant en criant ; "La vache va vêler". Le femme s'approcha de moi et me dit que la vache allait avoir un petit veau, J'avais compris mais n'ayant pas de connaissance dans ce domaine je lui dis que je ne lui serais d'aucune aide. Mais me dit elle à oreille ; " il en a pour un moment vous devriez en profiter". En se rapprochant de moi elle insista tellement que je me suis levé et dans le placard de la cuisine j'ai pris le pain le vin, le beurre, le lard, et je me suis remis à casser la croûte.
Invité- Invité
Re: Vous n'allez pas me croire (mdr)
Oh la coquine ! C'était vraiment dangereux ! Si l'homme était revenu pour chercher un mouchoir !!! beau récit !
giroletteMembre de BREZOLAND
Re: Vous n'allez pas me croire (mdr)


canelleModératrice
Re: Vous n'allez pas me croire (mdr)
Qui ne l'a pas encore lue cette histoire ?
DamkipikMembre de BREZOLAND
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