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Un décès comme tant d'autres mais pas que...
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Un décès comme tant d'autres mais pas que...
Mort de Michel Manini, le réalisateur de « Bonne nuit les petits », à 86 ans
Michel Manini a réalisé plusieurs centaines d’épisodes de cette célèbre émission pour enfants avec Nounours, Nicolas et Pimprenelle.
Par Le HuffPost avec AFP
Les personnages principaux de « Bonne nuit les petits » disent au revoir à Michel Manini, le réalisateur de l’émission.
CULTURE - Nounours, Nicolas et Pimprenelle ont de la peine. Michel Manini, le réalisateur historique de Bonne nuit les petits, l’une des émissions pour enfants les plus connues de la télé française, est mort dimanche à l’âge de 86 ans, a annoncé sa famille à l’AFP ce lundi 14 août.
« Aujourd’hui Nounours est très triste. Il vient d’apprendre que Michel Manini, son réalisateur (et metteur en scène en 2015) a rejoint les étoiles ce matin. Nounours a des pensées très affectueuses pour son ami et sa famille », est-il écrit sur la page officielle de l’émission. Le message se termine avec ces mots : « Avec Claude Laydu, à côté de lui sur cette photo, il vont sûrement se mettre au travail pour réaliser de nouveaux épisodes… dans les étoiles. »
Décédé à Arcachon, Michel Manini avait réalisé plusieurs centaines d’épisodes de cette série, créée par Claude Laydu et son épouse Christine au début des années 60. Cette émission a marqué plusieurs générations de téléspectateurs et est entrée dans la culture populaire.
D’abord en noir et blanc puis en couleurs, « Bonne nuit les petits » a été diffusée sur l’ORTF de 1962 à 1973, puis sur TF1 dans une nouvelle version en 1976, et enfin sur France 2 dans sa dernière mouture de 1995 à 1997.
Conclu par de célébrissimes notes de pipeau, chaque épisode met en scène les personnages en marionnettes du Marchand de sable et de son assistant Nounours qui, chaque soir avant le coucher, descend de son nuage pour rendre visite aux enfants Nicolas et Pimprenelle.
Le défi de la réalisation
Michel Manini avait succédé à Jacques Samyn comme réalisateur après une première saison (en 1962-63) lors de laquelle les personnages n’étaient pas encore ceux qui sont passés à la postérité : les enfants s’appelaient alors Petit Louis et Mirabelle, comme vous pouvez le constater dans cette archive de l’INA ci-dessous. Nounours, lui, était Gros Ours.
Dans un entretien au journal Ouest-France en 2016, Michel Manini avait décrit une émission compliquée à réaliser. « D’abord, il fallait enregistrer les voix des comédiens. Puis on tournait avec la bande-son en play-back. Les caméras étaient juchées à plus de 1,70 m de haut, car les marionnettistes étaient debout, tenant les personnages à bout de bras », avait-il dit, expliquant que « la grande difficulté consistait à filmer en évitant de cadrer leurs têtes ».
« À cette époque, il n’y avait pas d’écran de contrôle. On ne pouvait visionner les scènes qu’une fois les pellicules développées, soit 48 heures après le tournage. Je réalisais environ une émission et demi par jour. Et une émission durait moins de quatre minutes », avait-il ajouté.
Le réalisateur est né aux Sables d’Olonnes en 1937 et racontait au quotidien être arrivé à Paris en 1957. Avant d’arriver aux commandes de Bonnes nuit les petits, il disait avoir réalisé « des maquettes pour le journal TV » puis des « génériques ». Mais c’est grâce à Nounours, Nicolas, et Pimprenelle que son nom ne sera jamais oublié.
Michel Manini a réalisé plusieurs centaines d’épisodes de cette célèbre émission pour enfants avec Nounours, Nicolas et Pimprenelle.
Par Le HuffPost avec AFP
Les personnages principaux de « Bonne nuit les petits » disent au revoir à Michel Manini, le réalisateur de l’émission.
CULTURE - Nounours, Nicolas et Pimprenelle ont de la peine. Michel Manini, le réalisateur historique de Bonne nuit les petits, l’une des émissions pour enfants les plus connues de la télé française, est mort dimanche à l’âge de 86 ans, a annoncé sa famille à l’AFP ce lundi 14 août.
« Aujourd’hui Nounours est très triste. Il vient d’apprendre que Michel Manini, son réalisateur (et metteur en scène en 2015) a rejoint les étoiles ce matin. Nounours a des pensées très affectueuses pour son ami et sa famille », est-il écrit sur la page officielle de l’émission. Le message se termine avec ces mots : « Avec Claude Laydu, à côté de lui sur cette photo, il vont sûrement se mettre au travail pour réaliser de nouveaux épisodes… dans les étoiles. »
Décédé à Arcachon, Michel Manini avait réalisé plusieurs centaines d’épisodes de cette série, créée par Claude Laydu et son épouse Christine au début des années 60. Cette émission a marqué plusieurs générations de téléspectateurs et est entrée dans la culture populaire.
D’abord en noir et blanc puis en couleurs, « Bonne nuit les petits » a été diffusée sur l’ORTF de 1962 à 1973, puis sur TF1 dans une nouvelle version en 1976, et enfin sur France 2 dans sa dernière mouture de 1995 à 1997.
Conclu par de célébrissimes notes de pipeau, chaque épisode met en scène les personnages en marionnettes du Marchand de sable et de son assistant Nounours qui, chaque soir avant le coucher, descend de son nuage pour rendre visite aux enfants Nicolas et Pimprenelle.
Le défi de la réalisation
Michel Manini avait succédé à Jacques Samyn comme réalisateur après une première saison (en 1962-63) lors de laquelle les personnages n’étaient pas encore ceux qui sont passés à la postérité : les enfants s’appelaient alors Petit Louis et Mirabelle, comme vous pouvez le constater dans cette archive de l’INA ci-dessous. Nounours, lui, était Gros Ours.
Dans un entretien au journal Ouest-France en 2016, Michel Manini avait décrit une émission compliquée à réaliser. « D’abord, il fallait enregistrer les voix des comédiens. Puis on tournait avec la bande-son en play-back. Les caméras étaient juchées à plus de 1,70 m de haut, car les marionnettistes étaient debout, tenant les personnages à bout de bras », avait-il dit, expliquant que « la grande difficulté consistait à filmer en évitant de cadrer leurs têtes ».
« À cette époque, il n’y avait pas d’écran de contrôle. On ne pouvait visionner les scènes qu’une fois les pellicules développées, soit 48 heures après le tournage. Je réalisais environ une émission et demi par jour. Et une émission durait moins de quatre minutes », avait-il ajouté.
Le réalisateur est né aux Sables d’Olonnes en 1937 et racontait au quotidien être arrivé à Paris en 1957. Avant d’arriver aux commandes de Bonnes nuit les petits, il disait avoir réalisé « des maquettes pour le journal TV » puis des « génériques ». Mais c’est grâce à Nounours, Nicolas, et Pimprenelle que son nom ne sera jamais oublié.
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Un décès comme tant d'autres mais pas que...
C'était bisounours avant l'heure mais attachant Je vais prévenir les garçons ils adoraient
Merci pour l'info
Merci pour l'info
ArthéniceMembre de BREZOLAND
Re: Un décès comme tant d'autres mais pas que...
Pas de vidéo Damkipik... Je me souviens très bien de cette courte émission le soir. J'étais jeune ado au début puis les personnages ont en effet changé
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Un décès comme tant d'autres mais pas que...
Je me souviens très bien de "Bonne nuit les petits". Moi je l'ai regardé en 1966. Mes frère et soeurs aussi, mais eux plus tôt, vers 1963. On regardait puis on allait au lit.
J'ai failli m'appeler Pimprenelle, car mes parents voulaient m'appeler Nicolas si j'avais été un garçon, et donc ma soeur avait demandé à ce que je m'appelle Pimprenelle si j'étais une fille. Dois je remercier mes parents de ne pas l'avoir écoutée ?
(moi je dis toujours que je ne suis ni Nicolas, ni Pimprenelle (ni vraiment un garçon, ni vraiment une fille), mais Nounours ...)
J'ai failli m'appeler Pimprenelle, car mes parents voulaient m'appeler Nicolas si j'avais été un garçon, et donc ma soeur avait demandé à ce que je m'appelle Pimprenelle si j'étais une fille. Dois je remercier mes parents de ne pas l'avoir écoutée ?
(moi je dis toujours que je ne suis ni Nicolas, ni Pimprenelle (ni vraiment un garçon, ni vraiment une fille), mais Nounours ...)
SophieMembre de BREZOLAND
Re: Un décès comme tant d'autres mais pas que...
Et voilà
https://www.youtube.com/watch?v=u8C11qb_O-U
https://www.youtube.com/watch?v=u8C11qb_O-U
ArthéniceMembre de BREZOLAND
Re: Un décès comme tant d'autres mais pas que...
Je me demande si les gosses d'aujourd'hui s'intéressent à de telles histoires pour aller dormir...
C'était mignon...
C'était mignon...
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Un décès comme tant d'autres mais pas que...
Je ne sais pas, les enfants d'aujourd'hui ne consomment plus de la même manière.. Quand j'étais gamin il existait des programmes pour enfants à la télévision le week end entre autres, aujourd'hui plus du tout, les gosses d'aujourd'hui utilisent les plateformes internet comme la plateforme pour enfants de france télé dont je ne sais plus le nom ou youtube, ils regardent moins voir plus du tout la télé normale, la télé linéaire comme certains l'appellent..
CopernicAdministrateur
Re: Un décès comme tant d'autres mais pas que...
Okoo ça s'apelle..
Les programmes comme fort boyard sont destinés aussi à attirer les 9-13 ans, je serais curieux de voir les chiffres d'audience de cette tranche d'âge.. Tout comme il existait jeux sans frontières et intervilles quand j'étais gamin et que j'adorais..
Les programmes comme fort boyard sont destinés aussi à attirer les 9-13 ans, je serais curieux de voir les chiffres d'audience de cette tranche d'âge.. Tout comme il existait jeux sans frontières et intervilles quand j'étais gamin et que j'adorais..
CopernicAdministrateur
Re: Un décès comme tant d'autres mais pas que...
Copernic mes fils de 37 et 41 ans sont toujours émus de revoir les épisodes
C'est leur madeleine de Proust Avant le rituel "lPipi les mains les dents et au lit"
C'est leur madeleine de Proust Avant le rituel "lPipi les mains les dents et au lit"
ArthéniceMembre de BREZOLAND
Re: Un décès comme tant d'autres mais pas que...
Ton fils a le même âge que moi ou presque (j'aurais 42 fin décembre), la télé était déjà en couleur quand je suis né il me semble.. Je vais vérifier tiens..
CopernicAdministrateur
Re: Un décès comme tant d'autres mais pas que...
Oui passage à la couleur en 1971 en Belgique, mais c'est ma grand mère paternelle que j'ai peu connu (elle est morte début 89 je venais d'avoir 7 ans) qui nous avait offert notre première télé couleur 70cm, mes parents n'avaient qu'une petite télé noir et blanc avant..
CopernicAdministrateur
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