Re: Meurtre de Lola: La grosse colère d'Éric Dupond-Moretti contre un député Républicain: "Se servir du cercueil d'une gamine de 12 ans comme on se sert d'un marche-pied, c'est une honte!"

par Frimousse73 Mar 25 Oct 2022 - 20:14

Je veux bien te croire Mogilev. Il y avait de la criminalité au Cameroun où j'ai vécu 10 ans mais surtout dans les quartier périphériques. Nous sortions la nuit sans aucune crainte. Idem lorsque nous sommes allés en Tunisie et au Maroc.

par Damkipik Mer 26 Oct 2022 - 10:23

Frimousse, au centre ville de Yaoundé, pas loin de la librairie Hachette, j'ai vu un "blanc" se faire décapiter par un Camerounais. Je me suis réfugiée chez Hachette dont l'une des gérantes a rapidement baissé le rideau de fer. L'assassin était toujours dans la rue et menaçait de sa machette qui s'approchait de lui.
Le chirurgien qui m'a accouchée a été enlevé, conduit à sa banque par ses ravisseurs et a dû leur remettre tout ce qu'il a pu retirer...
Une amie (après mon départ) a été séquestrée dans une pièce de son appartement pendant que des voleurs faisaient la razzia chez elle...
Je pourrais retrouver encore bien d'autres faits de même acabit !
Je n'ai jamais regretté de quitter le Cameroun après un séjour de 13 années ! Doit bien y avoir une raison...
Les grandes villes étaient déjà dangereuses dans les années 80.

par Frimousse73 Mer 26 Oct 2022 - 10:44

Nous n'avons pas été confrontés à ce genre de problèmes à Douala. Il y en a sans doute eux mais on ne le savait pas. Il y avait en effet,à la fin de notre séjour de 10 ans dans ce pays des européens braqués chez eux pour voler ce qui pouvait l'être. Ca nous en avions entendu parler et je me disais que si ça arrivait, surtout ne pas résister ni s'affoler mais leur laisser prendre ce qu'ils voulaient. Il y avait toujours une petite somme en argent liquide au cas où mais nous ne vivions pas dans l'angoisse permanente. Je me souviens que beaucoup d'expatriés n'aimaient pas vivre à Yaoundé jugée ville violente et désagréable à vivre. Je n'y suis allée que 2 fois. C'est d'ailleurs à l'une de ce occasion que nous avons déjeuné avec l'agent local de la boite où travaillai mon ex mari (Gérard Moncho, agence Mercedes Benz à Yaoundé) au restaurant tenu par Zack Noah le père de Yannik. Gérard Moncho était très copain avec Zack qui était un homme très sympa.
Je n'ai pas vraiment aimé vivre au Cameroun qui était pourri par une corruption incroyable. A Douala nous étions souvent contrôlés en voiture (les européens principalement) et on nous disait qu'il fallait toujours avec un billet de 1000fCFA dans son permis pour "acheter" le contrôleur qui te laissait alors repartir. Ca faisait partie des choses "normales" dans ce pays.

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